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samedi, 25 mai 2024

Dialogue politique : possible consensus pour l’espoir du pays

Depuis 2009, le Gabon vit dans la spirale dynamique de la politique polyédrique de l’émergence portée sur la transformation de l’économie nationale par la mise en œuvre des politiques publiques sectorielles pour un développement harmonieux et durable, la consolidation et le renforcement des institutions et l’investissement humain.

Placée sous le prisme de “l’Avenir en confiance”, le PSGE (Plan Stratégique Gabon Emergent) conçu autour de neuf grands axes sectoriels a permis au programme du Schéma Directeur National des Infrastructures (SDNI) de définir, de manière efficiente, des priorités de la vision progressiste de transformation du pays impulsée à la tête du Gabon par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.

Les efforts de lutte contre la crise sanitaire actuelle, facteur crucial du déséquilibre de l’économie et de sa croissance ainsi que du pouvoir d’achat des ménages, bien que priorité de politique publique, ne devrait pas occulter le gouvernement dans ses missions régaliennes afin d’assurer le bien-être économique et social des populations.

Dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, la Première ministre, cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, a détaillée encore plus, les actions envisagées dans chaque secteur afin de disposer d’un agenda gouvernemental quantitatif et chiffré. Notamment la maîtrise du risque sanitaire lié à la lutte contre la Covid-19 ; la relance de l’économie ; la bonne gouvernance de l’action publique ; la préservation du modèle social pour améliorer la qualité de vie des gabonais et consolider le “vivre-ensemble”. Au cours de cette année 2021, la reprise de l’économie mondiale est très attendue pour un taux de croissance de l’ordre de 5,4 %, selon les estimations. Dans notre pays, la croissance économique a été de 3,9 % en 2019 et initialement prévue à 3,8 % en 2020. Des performances dues, pour l’essentiel, à la réussite de la mise en œuvre des réformes importantes engagées et initiées courageusement par l’ancienne équipe gouvernementale, en dépit d’un climat social délétère et, majoritairement, défavorable aux pouvoirs publics. Des réformes qui ont permis au gouvernement de s’adapter à la crise sanitaire et qui donne, aujourd’hui, une estimation de croissance de 0,8 %.

L’objectif est désormais consacré à la relance de l’activité économique afin d’inverser cette tendance.  Le Plan d’accélération de la transformation (PAT) du pays proposé par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, au gouvernement est une opportunité nouvelle, dans un contexte sanitaire morose, afin d’accélérer l’exécution des projets de partenariats Public-Privé. Rendre lisible l’action de l’État en matière d’investissement public.

Poursuivre l’exécution des projets intégrateurs et d’investissements en cours et restaurer la confiance des investisseurs par l’amélioration du climat des affaires. Pour ce faire, la valorisation du capital humain est un impératif nécessaire et utile auquel doit se consacrer le gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda pour faire adhérer les populations à la vision du chef de l’État. En effet pour de nombreux observateurs de la vie politique gabonaise, le dialogue politique  dans toute sa composante (consultation-concertation-consensus) et inclusif entre le Gouvernement-les partis politiques (majorité-opposition)-société civile-force religieuses, chefs d’entreprises, développeurs de projets, libres penseurs… est le principe primordial pour sortir le Gabon de son engrenage actuel.

Une rencontre déjà soutenue par plusieurs leaders de l’opposition. En effet, dans un contexte de défiance qui prévaut au niveau des forces vives de la nation entre la majorité et l’opposition, aucun camp ne peut se prévaloir d’une suprématie politique et sociale sans la tenue d’un véritable dialogue politique engagé. Depuis quelques jours, on fait de plus en plus, allusion à la composition d’un gouvernement qui pourrait être de large ouverture à la société civile et à l’opposition radicale. Dont certains acteurs à l’expertise avérée en manière politique et sociétal sont pressentis faire leur entrée.

En effet selon des indiscrétions issues de certains milieux feutrés, à la demande des autorités françaises et de l’Union Européenne, la présidence de la République gabonaise et certains leaders influents de l’opposition se seraient déjà accordés sur la tenue de ses Assises.  Afin que les gabonais puissent, enfin, se parler et dialoguer librement. Trouver des solutions qui apaiseraient le climat social. Et décrisper l’avenir du pays. Notamment l’horizon de la présidentielle de 2023. Pour préserver le “vivre-ensemble” gabonais, tout est encore possible.

Thierry Mocktar         

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