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dimanche, 28 avril 2024

Gabon: l’indifférence face à la vie chère.                                      

Depuis un certain temps, conséquence certaine de l’approche des échéances électorales de 2023, l’on enregistre comme une sorte de pression de la société sur les pouvoirs publics. La sortie endémique de plusieurs syndicats sectoriels ou autres centrales syndicales en vue de (re)mettre en cause leurs différents cahiers de charges.                                   

Il est aussi d’un fait important de souligner le relogement, sur instruction expresse du président de la République, Ali Bongo Ondimba, des sinistrés de la vallée du PK8 par le gouvernement. Ainsi que l’inhumation des victimes du glissement de terre survenu dans cette zone, il y’a quelques jours. Non sans omettre de signaler la poursuite des chantiers d’aménagement et de réfection de certaines artères routières du Grand Libreville.                               

En aucune de leurs sorties respectives ces structures n’ont dénoncé le fléau grandissant de la vie chère dans le pays. Encore moins la reprise, dans l’indifférence totale, des contrôles routiers de police et de gendarmerie sur la voie publique. Des actes répréhensibles pourtant interdits par les différentes hiérarchies par des voix officielles. Ces agents qui bravent ainsi l’autorité de leurs supérieurs sont-ils au-dessus de tout soupçon ou sanction ?                   

Les gabonais sont d’ailleurs à se demander si les principales organisations de défense des droits des consommateurs ne sont pas complice de la situation. Au point de laisser perdurer la vie chère dans le pays. Alors que les prix des produits alimentaires ciblés par le gouvernement gabonais à travers la mise en place d’une nouvelle mercuriale, sont toujours l’objet d’une hausse vertigineuse malgré les contrôles (complaisants) des services compétents.                     

Depuis plusieurs années, certainement à cause de sa collusion avec le monde politique de l’opposition ou des réseaux d’activistes,  visant à nuire à l’action du pouvoir gabonais, le front social au Gabon n’a plus véritablement connu une accalmie. Les mouvements d’humeur observés tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays sont généralement instrumentalisés par des mains noires.

Parfois par certains acteurs pour user du chantage sur les pouvoirs publics. Dont l’apathie dans la mise en œuvre des instructions du chef de l’État ne devrait pas être considérée comme un état de grâce. Bien au contraire. Car responsables, à part entière, d’une atonie observée par le front social. Ainsi les entités sociales donnent de la voix chacune de son côté quand il s’agit de son secteur de prédilection. Surtout quand il s’agit des secteurs sensibles comme l’éducation, la santé, l’économie, les retraites…

A cela, s’ajoute celles qui regroupent les pays de l’administration publique comme Dynamique unitaire ou la Fécorefi, qui à travers leurs mouvements d’humeurs, combattent la réforme administrative pour la modernisation de l’État initiée par le gouvernement. Des réformes qui sont perçues comme une volonté de “policé” l’administration publique, laisse échapper un acteur de ses structures syndicales. Dont le manque de certains textes d’application laisse “virtuellement” s’installer le doute.

Ou encore les personnes promises à certains postes de responsabilité ne répondent pas aux critères requis. Alors que les populations sont toujours dans la précarisées dans une totale indifférence, et des pouvoirs publics et des syndicats, dont chacune des parties privilégie son intérêt.

Thierry Mocktar

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