J’aurais aimé, Moi Mediaposte, ne pas avoir a enregistré dans les rubriques de ma composition, un texte-hommage dédié à ta disparition. Mais le « Grand-Créateur », le maître du temps et des choses en a décidé autrement.
A peine la quarantaine, te voici parti, Pierre Tany Boutamba, dans des tristes circonstances, emportés, un matin du 14 décembre 2024, par la maladie, envoyée par la grande faucheuse. Que peut-on faire d’autre, si ce n’est accepté malgré nous ton départ ! Ainsi va la vie, dirons les plus optimistes. Mais pour nous, ton départ reste une douloureuse épreuve.
Comme tu aimais jouer avec la phrase maladroite d’un homme politique de ce pays, « tu es né et tu es parti Tany », laissant derrière toi une famille qui n’avait pas encore fini d’apprécier ta présence. Que vais-je devenir ? Je me pose la question depuis plusieurs jours. Certainement sous la considération de tes efforts et de ta vision, je vais continuer d’exister sous la bénédiction d’une plume bien veillante soucieuse de tes sacrifices. Mais ton vide, celui que tu laisses suite à ta disparition se fera ressentir. Pierre Tany Boutamba tu me manques. Que dis-je, tu nous manques à tous ! A moi, à ta mère, ta grand-mère, ta fille, ta compagne, tes tantes et oncles, tes frères et sœurs, tes amis et collègues. Bref, à tous ceux qui t’ont connu, qui ont partagé un rire avec toi, un verre d’eau, un morceau de nourriture, une expérience humaine, tu nous manques.
La mort fait certainement partie de la vie pour reprendre la phrase d’un rappeur français connu, mais s’agissant de ton cas, ce cycle était trop brusque, trop prématuré pour un homme qui avait encore des choses à accomplir. Une belle personne, tu l’as été. Je dirais même que tu l’as été au-delà de la convergence humaine : désintéressé, soucieux du bonheur des autres, amoureux de la vie, bienveillant, humain, frimeur (sourire mélancolique !)…j’en passe.
C’est avec lourdeur que j’accepte ta disparition tout comme l’hommage qui t’est actuellement rendu. Le vide que tu laisses est incommensurable. Peut-être était-ce nécessaire ! Seul le Grand-Maître sait. Comme beaucoup d’autres, je dois me resoudre à l’évidence que tu n’es plus de ce monde. Adieu « Booth », « Man-Booth », « Bryan », « Boutamba » ! Comme on dit ici sur terre, que la terre te soit légère et que tu veilles sur les personnes que tu as laissées. Soit désormais notre ange gardien et surveille chacun de nos pas. Adieu !
La Rédaction de Mediaposte