Si dans de nombreuses villes du Gabon, le vote pour l’élection du futur président de la République ne fait l’objet d’aucune grave critique, à Tchibaga, capitale provinciale de la Nyanga, le même climat a régné. Constat d’un vote dans la tranquillité.
Il était 7 heures lorsque les premiers bureaux de vote de la capitale provinciale de la Nyanga, Tchibanga, ont ouvert leurs portes. Conscients de leur responsabilité citoyenne vis-à-vis du processus électoral et de l’histoire de leur pays, de nombreux nynois habitant la capitale provinciale se sont rués vers les bureaux de vote pour accomplir leur devoir citoyen. « Je me suis rendu ce matin dans le bureau de vote pour procéder au vote. Cela relève de ma responsabilité citoyenne devant la loi gabonaise. Cette élection est très différente des autres sur plusieurs volets, mais nous restons confiant pour l’avenir de notre pays », a lâché un jeune homme rencontré au quartier Ingara, dans le 2e arrondissement de la capitale nynoise.
Dans la ville, le calme, le soulagement de certains votants d’avoir accompli cet acte républicain et la sérénité affichée par les soutiens de certains candidats, soulignent le caractère résilient d’une élection présidentielle aux multiples enjeux. Rappelons à toutes fins utiles que l’ancien président de la République, Ali Bongo Ondimba a été déchu pour mauvaise gouvernance en août 2023 à la suite des élections jugées mal organisées.
Avec cette élection, le.pays sortira de près de deux ans de Transition, suite au « coup de libération » perpétré par les militaires le 30 août 2023. D’ailleurs au Gabon, cette date est présentée comme étant mémorable. À l’école communale B et à l’école communale C, et partout où notre rédaction a sillonné, le climat était le même. Pas de heurte, d’agacement encore moins de frustration suite à un défaut d’organisation.
« Nous constatons que les choses se passent bien. Certes, quelques bureaux de vote ont accusé un léger retard, mais celui-ci n’était pas de nature a perturbé le cours du vote au regard des listes électorales », conclu une femme très confiante pour la suite.
Flaury Moukala