Épouse du ministre des Transports, Jonathan Ignoumba, Dame Massounga épse Ignoumba Lidwine s’est illustrée de la plus belle de manière courant la semaine à l’endroit des femmes de la commune de Tchibanga et de Mongo en répondant à leurs doléances face au problème d’acte de naissance.
En marge de la campagne électorale pour l’élection du futur président du Gabon et les contraintes en terme d’énergie et de logistique qu’a suscité cette période cruciale, Dame Massounga épse Ignoumba a répondue à l’appel à l’aide de ses mères, en leur apportant un soutien sur un volet aussi sensible que celui du document d’état civil qu’est l’acte de naissance dont plusieurs femmes n’en disposeraient pas.
En effet, sollicitée par les femmes du 1er et 2e arrondissement de la commune de Tchibanga, Dame Massounga épse Ignoumba n’est pas restée insensible à cette sollicitation. En réponse, 28 femmes présentées comme ayant un souci d’acte, ont été épaulées.
Selon Dame Ignoumba, « ces actions s’inscrivent d’abord dans le cadre social, suite à plusieurs doléances faites par les femmes, mes mères et mes sœurs, qui ont un problème très important qui concerne les actes de naissance ». Ce geste bienveillant s’est par la suite matérialisé par un modeste soutien financier en vue de faciliter aux femmes victimes de cette situation, certaines contraintes administratives.
La question de l’apatridie est assez prégnant au Gabon et mérite qu’on y prête attention. Et pour cause, la lutte contre l’apatridie est un combat nécessaire, dans la mesure où, elle permet à de personnes ne disposant pas d’une identité civile, donc de nationalité, d’en posséder. Au Gabon de façon générale, si les enfants sont les plus touchés par ce phénomène, les femmes visiblement, à travers le cas de Tchibanga, ne sont pas en reste. L’acte de Dame Massounga témoigne du souci qu’elle se fait face à un phénomène que l’on peut considérer comme étant anormal.
Dans le même élan d’élargir ce type d’échange et d’entre-aide, afin de former une union des femmes agissantes, la bienfaitrice a ensuite communié avec les femmes de Mongo, à plusieurs kilomètres de la ville de Tchibanga. Cette autre rencontre était également l’occasion pour cette dernière d’apporter là aussi, un soutien financier afin de répondre à des besoins spécifiques. Pour Dame Massounga épse Ignoumba, ces échanges valaient la peine, pour le simple fait que les femmes sont le pilier de Mongo de par la diversité de leurs petites activités.
Enfin, élargissant son soutien, la femme du ministre des transports à ensuite fait un don de fournitures de bureau aux établissements scolaires de la commune de Mongo. Pour l’avenir, Dame Massounda epse Ignoumba entend pérenniser ce type de rencontre.
Flaury Moukala
