Ancienne Vice-présidente du Centre gabonais des élections (CGE), Nadia Christelle Koye a été désignée en qualité de directrice générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a l’issue du Conseil d’administration qui a eu lieu ce samedi 04 janvier 2025. La nouvelle directrice hérite d’une maison en proie à des difficultés, dont la crise de paiement avec les pharmacies.
La nouvelle directrice générale prend les rênes d’une structure en pleine crise, notamment celle avec les pharmacies dont le Syndicat des pharmaciens a décidé d’interrompre le service aux assurés suite aux retards accusés dans le règlement de la dette de la structure qu’elle hérite. Outre cette crise, apprend-on, la CNAMGS souffre également d’autres problèmes internes qui plombent son fonctionnement.
Sa désignation fait suite à l’appel à candidatures lancé en décembre 2024 par le Conseil d’administration. Elle a été désignée au poste de directrice générale de la structure au terme du Conseil d’administration qui s’est tenu ce samedi 04 janvier 2025. Au vu de la crise qui secoue la CNAMGS, il est clair que la nouvelle patronne n’aura pas de répit. Urgence oblige!
« Privatiser » la gestion de la CNAMGS
Face aux nombreuses crises dont la CNAMGS est victime, il serait peut-être temps pour le gouvernement de songer à confier la gestion de cette structure d’intérêt national à la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) comme cela est souhaité depuis 2022 par Henri-Claude Oyima, le président du patronat gabonais. Et pour cause, la gestion devrait être plus rigoureuse et la viabilité financière certainement plus assurée.
En effet, sur la question de la prévoyance sociale, le secteur privé a su, au fil des années, montré sa capacité de résilience dans la gestion de ce portefeuille. On n’en veut pour preuve, la dynamique visible avec le mode d’assurance des travailleurs du secteur privé. Cela permettrait d’épargner aux assurés CNAMGS, les scénarios tels que celui vécu actuellement où nombreux se font refouler dans les pharmacies, créant une indignation notamment pour l’assuré.
Flaury Moukala