L’image emblématique d’Henri Claude Oyima n’apparaîtra plus de sitôt dans le milieu du patronat gabonais en qualité d’acteur, du fait de sa nomination, lundi dernier, au gouvernement de la République. Une nomination qui suscite des interrogations et laisse entrouverts des débats sur sa succession à la présidence de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG).
Beaucoup plaident aujourd’hui en faveur du rajeunissement et du renouvellement de l’élite à la tête de la structure patronale. L’expérience, associée à la fougue du dynamisme pour s’arrimer aux enjeux des objectifs visés par la Vème République du Gabon.
Des noms, et pas les moindres, circulent déjà dans des milieux autorisés. À l’exemple d’Alain Claude Kouakoua, Christian Kérangal, Léod Paul Batolo, Jean Bernard Boumah, Gaston Midoungani, Jean Baptiste Bikalou, Alain Ba Oumar, Seydou Kane, etc. Des potentiels candidats aux profils techniques et managériaux solides dans plusieurs secteurs d’activités. Mais qui restent sous la contrainte de l’incapacité de certains candidats à fédérer autour d’eux au sein même de leurs organisations respectives. Au regard, bien sûr, des échecs engrangés.
Homme multidimensionnel reconnu pour ses succès, Gaston Midoungani, proche des milieux du pouvoir, reste un candidat qui pourrait succéder à Henri Claude Oyima à la présidence de la Fédération des entreprises du Gabon. Membre du patronat depuis plusieurs années, il est l’initiateur de la création de la Chambre des petits métiers et de l’artisanat au Gabon, aujourd’hui Chambre nationale des métiers et de l’artisanat du Gabon (CNMAG). À son actif, plusieurspetites entreprises dans des domaines variés et qui emplois de nombreuses personnes. Gaston Midoungani a également cet avantage d’avoir passé deux mandats au Conseil économique, social et environnemental, ainsi qu’un mandat de député à l’Assemblée nationale.
Il incarne aujourd’hui le renouvellement des figures à la présidence de la FEG. Gaston Midoungani est également apprécié pour sa capacité d’ouverture et d’écoute, ainsi que son sens de l’organisation et de la mobilisation qui sont les siens dans diverses entités patronales du Gabon.
Pour de nombreux analystes, « Gaston Midoungani reste une figure montante pour une succession de choix et de qualité d’Henri Claude Oyima à la présidence de la Fédération des entreprises du Gabon. Sinon un candidat du consensus dont le savoir-faire managérial n’est plus à démontrer et qu’il reste à mettre au service du rayonnement du patronat gabonais.
Thierry Mocktar