Le fait d’être désormais porteur d’un patronyme en rapport avec des personnes qui incarnent le pouvoir ou qui sont proches de celui-ci, serait-t-il en phase de devenir un danger dans notre pays ? Dans tous les cas, le constat général fait par de nombreux observateurs de la vie politique nationale frise en quelque sorte la frustration et vise à mettre en mal le ” vivre-ensemble” gabonais appelé de tous ses vœux par, Ali Bongo Ondimba.
Un enseignant de l’université spécialiste des faits de sociétés estime pour sa part que cet acharnement, dont est, sans cesse, victime la famille présidentielle ou certains de ses membres, résulte d’un manque de dignité citoyenne chez les auteurs de ses cabales gratuites. Surtout quand ses attaques de personnes sont relayées sur les “réseaux sociaux”, aux contenus parfois diffus et confus.
Tout comme notre interlocuteur ne semble pas comprendre les raisons des attaques dont est victime, ses derniers temps, le DGBFIP (Directeur général du budget et des finances publiques), Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, après la mise à nu d’un vaste réseau de fausses factures. Comme si l’homme était à l’origine de la cause de l’échec de plusieurs de nos compatriotes à la tête de certaines entreprises et/ou administrations publiques et financières qui leur ont été confiées par les hautes Autorités du pays.
Ou est-ce parce que dans ce pays on refuse désormais voir en bien ceux de nos compatriotes, à l’exemple de Fabrice Andjoua Bongo Ondimba qui se consacrent réellement à la tâche pour le bien de la nation ? En effet, dans notre pays, on a fait énormément confiance à des compatriotes pour occuper des postes de responsabilités. Au final, ils se sont révélés comme fossoyeurs des finances publiques. Est-ce la faute au port du patronyme ? De Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, il faut aujourd’hui reconnaitre son mérite comme fin manœuvrier du milieu dans lequel il exerce dans l’intérêt général de la République. Pendant sept (07) le DGBFIP a “religieusement” occupé le poste de Directeur général adjoint du budget et des finances publiques avant d’en devenir le titulaire. Dans le même temps, il a présidé la CIADCIE (Commission interministérielle d’audit et de certification de la dette publique et intérieure de l’Etat) chargée de s’assurer de l’exécution des travaux sur le terrain et de la conformité du niveau d’évolution des chantiers avec les sommes réclamées par les Entreprises à l’État.
Une haute responsabilité managériale qui a permis à notre pays de réaliser certains grands projets du PSGE (Plan stratégique Gabon émergent). Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a toujours mené à bien ses missions avec doigté, dévouement, engagement, détermination et patriotisme. « Tant plus que ce qui compte, c’est l’efficacité sur le terrain de l’ensemble de la dépense publique. Car elle constitue le vrai levier de développement », indique le Directeur général budget et des finances publiques.
Par Thierry Mocktar
