Pourtant bien réputée par son flux de visiteurs épris par les divers produits vivriers qui y sont commercialisés, auxquels l’on peut ajouter le bon vin de palme, la Plaine Ayémé dans 2e arrondissement de la commune de Ntoum serait transformée en un véritable Far West, où des grands loubards en cavale bravent les autorités locales et dictent leur loi.
En cette période de fête de fin d’année, la Plaine Ayémé n’a de cesse de déferler la chronique. Les populations sont plongées dans une psychose. La délinquance juvénile de grandes agglomérations s’y est installée et serait en passe d’atteindre son paroxysme. Bastonnades, Viols, vols et braquages font désormais le quotidien des paisibles citoyens qui auront choisi de mener une vie « semi-rurale » dans cette partie du pays.
Les auxiliaires de commandement de cette circonscription administrative, située à environ 38 kilomètres de Libreville seraient impuissants face à cette menace. Or, ils pourraient avec la collaboration de la brigade de gendarmerie de Nkoltang et de la police judiciaire de Ntoum maintenir l’ordre et faire valoir le droit. Malheureusement, aux dires des résidents, aucune volonté allant dans ce sens n’est observée.
La nuit du 25 au 26 décembre courant a été cauchemardesque, nombreux sont ceux qui ont vu leurs maisons cassées par ces Vandales qui ont emporté avec eux plusieurs biens précieux. Il est à noter que ces hors-la-loi ont érigé leur quartier général à proximité de l’école publique dudit quartier, où le chanvre indien et autres drogues sont vendus à découvert.
Vivement que les services compétents volent au secours de ces populations alarmées
La rédaction
