L’effet de la création de la nouvelle formation politique par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, n’a certainement pas souri aux démissionnaires du Parti démocratique gabonais (PDG). Beaucoup de ces démissionnaires qui espéraient jouer les premiers rôles au sein de la nouvelle formation politique ont reçu une douche froide, essuyé à l’occasion de l’assemblée générale constitutive de l’Union démocratique des Bâtisseurs (UDB).
Du point de vu de certaines analyses, cette humiliation voilée traduit, très certainement aussi, la fin d’un cycle politique dans leurs localités respectives. Surtout dans la perspective des prochaines élections législatives et locales. Dont des oppositions sont très attendus entre anciens « pédégistes » devenu « bâtisseurs » et les candidats investi par leur ancienne formation politique. Et, qui entendent en faire une bouchée électorale pour rendre la pièce de la forfaiture.
En effet, ils ont démissionné du PDG pour une question « d’harmonie politique, dans la pensée ou l’action » ou encore « le cœur étreint par l’émotion », avaient-ils diversement déclaré.
Malheureusement, c’est dans une formation au sein de laquelle ils n’auront « ni pensée ni action » que ces démissionnaires auront à évoluer pour le peu de temps qui reste de leur cycle politique. Si d’aucuns n’y entrevoient pas déjà une sorte de rétropédalage.
Angélique Ngoma, la Secrétaire général du Parti démocratique gabonais a laissé entendre que « les portes étaient toujours ouvertes pour ceux qui souhaitent revenir à la « maison », pourvu qu’ils fassent à nouveau leurs « classes ».
À l’inverse de tout cela, de nouvelles figures ont été nommées à la direction de l’UDB pour insuffler une nouvelle dynamique à la mouvance présidentielle actuellement en marche au Gabon.
Thierry Mocktar




