Au Gabon, acquérir une voiture d’occasion de second usage coûte assez chère pour les usagers. Une situation qui pèse lourd au portefeuille des consommateurs et qui aggrave la problématique de la vie chère.
A défaut de recourir aux concessionnaires agréés, les petites bourses se tournent le plus souvent au Gabon vers des vendeurs de voitures d’occasion ou des usagers pour avoir un moyen roulant. Malheureusement, les véhicules proposés, souvent de seconde occasion ne sont pas à la portée de toutes les bourses, quand bien leur état mécanique est sujet à caution.
C’est le constat amer que la Rédaction de Médiaposte a observé en scrollant les pages Facebook qui proposent à la clientèle, les voitures d’occasion dites souvent de « seconde-main ». Problème, dans les pays voisins notamment au Congo et Cameroun voisin, si le marché des voitures d’occasion est florissant, les prix sont comparativement plus accessibles qu’au Gabon.
Par exemple, une Hyundai i30 vendue à plus de 5 millions de francs CFA au Gabon, sera 30% moins chère au Cameroun et au Congo. Il en va de même pour la Toyota Yaris modèle 2008 dont les prix dans les deux pays suivent la même trajectoire. Si la parité du pouvoir d’achat (PPA) peut expliquer cette différence, le manque de suivi de cette activité par les ministères concernés, à savoir, les ministères de l’Economie et de Transports permet d’accentuer cette pression, au grand bonheur des revendeurs.
Le laisser-aller et laisser-faire dont jouit cette activité constitue une autre cause à la question de la vie chère qui ne cesse d’asphyxier les ménages au Gabon. Chaque jour à Libreville surtout, ils sont nombreux à n’avoir pas le choix que de se plier au diktat d’un marché dans lequel l’Etat n’a pas le contrôle.
Jeune employé dans une société de la place, Franck fait partie de ces Gabonais qui cherchent à acquérir un véhicule pour se faciliter les déplacements. Malheureusement, la réalité décrite n’est pas favorable à son portefeuille. Comme de nombreux acheteurs, ils jugent les prix trop élevés quand l’état mécanique de véhicule ne suit pas toujours.
Les deux ministères concernés sont peut-être appelés à arbitrer sur ce cas de figure.
Le Fils du Bled