Bien que dégarnie suite à l’épuration politique de certains de ces cadres pour des raisons évidentes d’opportunisme politique, l’ancien parti au pouvoir – le Parti démocratique gabonais (PDG) – à la faveur des élections législatives et locales a préservé son hégémonie politique dans la ville créée par Pierre Savorgnan de Brazza.
Lors des confrontations électorales des 27 septembre et 11 octobre derniers, le PDG, en dépit de la percée spectaculaire du grand rival, l’Union démocratique des Bâtisseurs (UDB) – le parti présidentiel – a obtenu dans la localité trois sièges (03) de députés sur quatre (04). Un score révélateur de la fidélité et la loyauté des « francevillois » à l’égard d’une formation politique que l’on disait pourtant en fin de cycle.
Pour de nombreux observateurs, cette confiance résulte du rejet des militants et sympathisants du parti de se livrer à des revirements et à des transhumances opportunistes.
La ville de Franceville est restée ancrée dans la logique de la constance des valeurs prônées par le PDG, afin de préserver intacte l’héritage du défunt Président fondateur Omar Bongo Ondimba.
En effet, placée sous le sceau de la fidélité et « Dans l’ère du temps », la ville de Franceville a confirmé être le bastion « indéboulonnable » du Parti démocratique gabonais.
Thierry Mocktar (FCV)




