Invitée spéciale du Président Ali Bongo Ondimba du Gabon aux travaux de la Semaine africaine sur le climat, dont Libreville abrite du 29 août au 2 septembre, Ségolène Royal a lancé un appel en faveur de la mobilisation des ressources afin que la créativité et l’imagination africaines contribuent à la réussite de la COP 27, dont la cité balnéaire de Charm El-Cheick sera le cadre de la rencontre en novembre prochain.
L’ancienne ministre française s’appuie sur l’échec réel du sommet de Glasgow (Ecosse) dont les effets escomptés n’ont pas atteints les objectifs assignés. Surtout que la COP 27 est le tout premier sommet du genre qui se tient sur le continent africain.
A quelques semaines de la rencontre d’Égypte, la tenue à Libreville d’une Semaine africaine sur le climat est un événement important de dimension mondiale à plus d’un titre.
En effet, le Gabon, est le tout premier pays du continent à avoir ratifié l’Accord de Paris (COP21) dont avait présidé Ségolène Royal. En termes de bilan carbone, le Gabon est aujourd’hui en pente ascendante et cité comme un pays exemplaire auprès des différents partenaires à travers la planète, et qui œuvrent dans la lutte contre les changements climatiques.
L’organisation de la Semaine africaine du climat à Libreville est un signe important du rôle d’acteur majeur joué par le Gabon sur la préoccupation planétaire.
« Nous devons réussir la mobilisation. Vous avez vu le désastre climatique à travers la planète. Tous les regards sont désormais tournés vers le continent africain. Le temps de la justice climatique est venu », à préciser Ségolène Royal.
Thierry Mocktar
