Ancien Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba et candidat déclaré à l’élection présidentielle du 12 avril prochain, Alain-Claude Bilié-By-Nze, s’il est élu, veut rompre avec le passé pour bâtir un Gabon nouveau tourné vers la modernité.
Cette trajectoire souhaitée fait partie de la vision qu’incarne sa candidature. Celle d’un homme qui ne veut plus commettre les erreurs du passé et qui veut s’appuyer sur son expérience et son parcours pour mettre le pays sur les rails du développement.
« Mon pays aujourd’hui se trouve à la croisée des chemins entre des militaires qui ont confisqué le pouvoir, qui ont promis de le rendre aux civils et qui ont trahi leurs promesses et par ailleurs la volonté de donner notre chance à notre pays. Je pense que j’ai l’expérience, j’ai le parcours et j’ai surtout une vision de rupture d’avec le passé pour bâtir un Gabon moderne, un Gabon nouveau, un Gabon indépendant, véritablement »,
Réorganisation des finances publiques, opportunités d’emplois pour la jeunesse, plein épanouissement, rupture radicale avec la puissance coloniale qu’est la France, etc., Alain-Claude Bilié-By-Nze dans sa vision politique, vise la restructuration de nombreux pans de la vie politique, économique et social du Gabon. Pour atteindre ses objectifs, compte-t-il s’appuyer sur son expérience. « Ce qui me différencie, c’est mon parcours, mon histoire, ma vie. Ce qui me différencie aussi, c’est que j’ai une expérience de l’action gouvernementale, en national comme au niveau international », pense-t-il.
S’il dit être soutenu par des hommes et des femmes qui partagent sa vision, sa candidature fait débat, quand on sait qu’il a occupé, dans les différents gouvernements d’Ali Bongo Ondimba, le président déchu, de nombreuses fonctions stratégiques. En effet, certains lui imputent une part de responsabilité de l’échec d’Ali Bongo Ondimba. Mais pour Alain-Claude Bilié-By-Nze, pas question de tout assumer seul puisqu’il n’est pas le seul responsable de la situation chaotique dans laquelle le pays était.
« Je ne suis comptable que de ce que j’ai géré et je n’ai pas été président de la République gabonaise. J’ai été ministre comme d’autres ministres, comme certains ministres qui sont dans son gouvernement (Brice Clotaire Oligui Nguema, ndlr) », a-t-il conclu.
La Rédaction