L’Organisation non gouvernementale Transparency International a récemment publié les résultats de son classement 2023 sur l’Indice de Perception de la Corruption (IPC), plaçant le Gabon à la 24e place des pays les plus corrompus en Afrique, avec un score de 28.
L’enquête de l’ONG Transparency International souligne que « la longue domination de la famille Bongo sur la scène politique gabonaise a contribué à cette situation, limitant ainsi la transparence et la redevabilité ». Après l’annonce des résultats des élections présidentielles proclamant Ali Bongo Ondimba vainqueur à 64,27%, un coup d’État militaire baptisé « coup de liberté » a été mené en août 2023.
Cette action a été chaleureusement accueillie par la population, les dirigeants de l’opposition politique et la société civile, considérant cette occasion comme une opportunité de mettre fin à plus d’un demi-siècle de règne de la famille Bongo et de rétablir l’ordre après des élections tumultueuses.
Dès leur prise de pouvoir, les autorités de la transition ont placé la lutte contre la corruption au cœur de leur feuille de route, démontrant ainsi leur engagement à restaurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques.
Au niveau mondial, le Danemark a été classé comme le pays le moins corrompu, obtenant un impressionnant score de 90 sur l’IPC. En Afrique, les Seychelles se sont démarquées en tant que meilleur élève, avec un score de 71. En revanche, la Somalie reste le pays le plus corrompu au niveau mondial, avec un IPC de seulement 11.
La situation au Gabon met en évidence les défis persistants liés à la corruption en Afrique et la nécessité de mesures efficaces pour promouvoir la transparence, la redevabilité et la bonne gouvernance.
Sofia
