Le processus électoral controversé du 27 Septembre dernier n’en finit pas de faire jaser dans la plupart des circonscriptions électorales du pays.
À l’instar des autres localités du pays où l’on dénonce des scrutins tronqués et entachés par des irrégularités et fraudes massives. La commune d’Aboumi dans le département de Bayi-Brikolo dans le sud-est du pays, la situation est quasi identique.
Les résultats rendus public par les autorités compétentes dans la localité ne refléteraient pas ceux issus des urnes. En effet, Béatrice Andzayi épouse Mpiga – candidat tête de liste du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la commune d’Aboumi – et son état-major politique local a rejeté en bloc ces résultats en trompe-l’œil.
Lors de la conférence de presse organisée à l’effet de dénonciation ont été mis en cause, le Président de la commission électorale, le Préfet du département de Bayi Brikolo, le Secrétaire général de préfecture ainsi que certaines autres autorités administratives et politiques locales qui auraient falsifié les résultats en faveur des candidats de l’Union démocratique des Bâtisseurs (UDB).
« Nous, candidats de la liste PDG aux élections locales pour la commune d’Aboumi, déclarons formellement le refus des résultats des élections locales déclarés du 27 Septembre 2025 », ont-ils indiqué lors de la sortie de presse. Entre autres motifs, il s’agit notamment du manque de transparence et de garantie suffisante pour assurer la sincérité du vote.
La composition unilatérale des bureaux de vote par le Préfet et le Secrétaire général de préfecture, respectivement 1er et 2e Vice-président de la Commission électorale soutenu par Nkoulou Ondo Hilarion, Président de ladite Commission au profit des candidats de l’Union démocratique des Bâtisseurs. La collusion du représentant de l’ACER frère du candidat UDB. Qui, pour le contrôle des élections serait également un autre proche de ce candidat.
Toute chose qui remet en cause la validité du scrutin, notamment le refus aux représentants des candidats du PDG des copies des procès-verbaux. Le refus d’affichage desdits procès-verbaux devant les bureaux de vote. Les menaces d’expulsion des représentants des candidats dans les bureaux de vote lors de la phase de dépouillement par les présidents. La modification volontaire des résultats issus des urnes et décomptes devant les scrutateurs et les représentants de l’ACER, etc.
Sur la liste des personnalités indexées, figurent également Jean Bosco Ndjounga qui, selon certaines sources, serait à l’origine de cette mascarade électorale. Le décompte issu des urnes indique que le PDG a obtenu total de 222 voix contre 219 pour l’UDB et 18 voix pour le 7MP.
Afin de faire triompher la vérité des urnes, les candidats du PDG ont sollicité la publication des vrais résultats en se remettant à la justice des autorités compétentes.
Thierry Mocktar (F/ville)




