En proie à une instabilité fonctionnelle et structurelle, la Poste SA, depuis son crash de 2015, peine à sortir de la tête de l’eau. Pour relever cette entreprise parapublique au bord de la faillite, le ministre de la Communication, Paul-Marie Gondjout propose cinq pistes de solutions présentées comme la stratégie ultime.
Si entre les responsables de la Poste SA et la tutelle, les réunions se multiplient depuis environ 10 ans, elles n’ont cependant pas toutes, la même trajectoire. Face à la situation financière jugée critique du fait des dattes massives, des créances non recouvrées et des services sous-exploités, le ministre opte pour des solutions ultimes.
Entre : la mise en place d’un audit complet, une transparence totale de gestion, et des propositions concrètes pour réduire les charges et relancer l’activité. En effet, avec une masse salariale de près de 69 % des dépenses, laissant très peu de marge pour investir ou se réorganiser, il y a matière à revoir la copie de la Poste SA.
Pour permettre à l’entreprise de remonter la pente, Gondjout propose une réduction encadrée de la masse salariale, un recouvrement des créances avec l’appui de l’État, la valorisation du Data Center et de la licence Internet, la réhabilitation de l’imprimerie et l’inventaire complet du patrimoine immobilier.
Si le coût de ces actions reste inconnu, Pour le ministre de la Communication, la Poste SA peut redevenir un acteur fort du service public. Cela exige toutefois selon sa méthode, des décisions courageuses et une mobilisation collective.
Le Fils du Bled




