Acteur de premier plan du paysage politique national depuis l’ancrage du Gabon vers le multipartisme en 1990, Pierre Claver Maganga Moussavou passe pour être, ces derniers temps, un leader d’opinion incompris de la République.
En effet, le Président du PSD (Parti social-démocrate) qui se réclame de l’opposition dans ses différentes prises de paroles politiques, a toujours esquisser ou proposer des solutions qui, à la longue, pourraient servir aux décideurs du pays de résoudre certaines préoccupations qui minent le quotidien de nos populations, afin de sortir notre pays de l’impasse sociopolitique, socio-économique et socioculturel.
Malheureusement, toutes ses préoccupations qui tournent autour du social (eau, électricité, route, santé, éducation, emploi, habitat, sécurité…) constituent des facteurs de paupérisation de nos populations depuis de nombreuses décennies. En effet, conceptualiser dans un programme politique dénommé dit de la “provincialisation”, Pierre Claver Maganga Moussavou évoque l’aspect du développement local de nos localités de l’intérieur du pays grâce aux atouts économiques spécifiques à chacune de nos provinces.
S’agissant d’un vecteur de développement socio-économique du pays aussi important comme la route, celle-ci est aujourd’hui de par son état déplorable, un frein à la transformation du pays prônée par les plus hautes Autorités du pays. Pourtant Pierre Claver Maganga Moussavou suggère au gouvernement, dans son bréviaire, la mise en œuvre des projets porteurs qui relieraient des pôles économiques entre eux, pour résoudre une problématique cruciale pour notre pays.
Malgré cela, le Président du PSD reste un acteur politique incompris parfois, bien que très présent dans le débat politique national. Où il est très souvent victime de spoliation et de complots ourdies à son encontre par certains de ses pairs de l’opposition visant à ternir son image politique pour qu’il ne puisse pas être cet obstacle à leurs destins inavoués.
Au contraire des autres acteurs dans leur mendicité politique qui usent de chantage effréné et perpétuel, en quête de retrouver leurs privilèges perdus, dont d’aucuns intérêt pour les populations, Pierre Claver Maganga Moussavou exhorte le gouvernement à la mise en œuvre de stratégies adaptées et spécifiques à chaque contexte de développement.
Thierry Mocktar
