Attendu depuis les indépendances, le projet d’exploitation de la mine de fer de Belinga, dans la province de l’Ogooué-Ivindo – au Nord-est du Gabon – va devoir se matérialiser grâce à la forte implication dans l’aboutissement, enfin, heureux du dossier et surtout de la forte implication et de la détermination du numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba.
En effet, le lancement de la première phase des activités de développement de la mine de Bélinga, constituera un atout majeur dans la matérialisation du PAT (Plan d’accélération de la transformation). Mais surtout un pan important pour la diversification de l’économie gabonaise.
La convention signée en août dernier entre l’État gabonais et le groupe Ivindo Oron S.A – filiale de l’industriel australien Fortescue Metal Group – va permettre d’impacter positivement le développement économique et social de la province de l’Ogooué-Ivindo. Au regard des opportunités d’emplois qui seront offerts avec la mise en activité de la mine, dont la réserve de minerai est estimée à plus d’un milliard de tonnes d’hématites à haute teneur non développée dans le monde.
Dans le droit fil de la politique de “Gabon émergent”, l’exploitation du minerai de fer de Bélinga aura pour vocation de transformer le Gabon en un pôle métallurgique, avec un tissu dynamique de Petites et moyennes entreprises gabonaises exportant des produits à base de fer dans toute la sous-région et au-delà.
Thierry Mocktar
