Depuis qu’il serait pressenti pour siéger au gouvernement pour occuper le prestigieux et très convoité poste de Ministre du budget, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, est-il en train d’essuyer les foudres de l’autorité ministérielle, s’interrogent certaines sources syndicales de la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) ? Qui, dit-on, aurait bloqué la signature du payement des factures aux entreprises, indique un opérateur économique.
En effet, selon les mêmes sources syndicales, le membre du gouvernement, en sursis, ne semble plus s’accommoder de la présence à ses côtés d’un collaborateur dont on dit beaucoup de bien dans l’action et la conduite des affaires. Surtout dans la probabilité de la formation d’un nouveau gouvernement, et pourrait bien ravir la vedette en s’emparant du département ministériel. La côte managériale de Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a considérablement pris de l’ascendance sur la lenteur et les lourdeurs administratives dénoncées dans le temps au niveau des services du budget.
Des performances managériales qui ont fait de Fabrice Andjoua Bongo Ondimba un manageur hors-pair dans la gestion des finances publiques en y intégrant la transparence et plus de lisibilité dans les procédures, afin d’éviter les détournements de deniers publics, comme il en était le cas avant l’instauration d’une task-force sur la dette intérieure de l’Etat. Cela à la grande satisfaction des dirigeants d’entreprises et opérateurs économiques, partenaires de l’État gabonais. Seulement, l’embellie et le climat de sérénité affiché ses derniers temps par la Direction générale du budget et des finances publiques ne sont pas pour plaire aux prédateurs des deniers de l’État.
Au point que plusieurs factures des entreprises se trouveraient en sommeil dans les tiroirs du Ministère du budget et des comptes publics sans qu’aucune raison apparente ne soit édictée. Alors que l’administration dirigée par Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a quasiment fait, en amont, l’essentiel de son travail de vérification-validation. Quand on sait que la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) – vaste programme de développement intégré du pays impulsé par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba – est aujourd’hui matérialisé par le démarrage de plusieurs chantiers d’envergure pour impacter sur la transformation économique et sociale du Gabon dans plusieurs secteurs clés.
Qui veut donc boycotter l’action du chef de l’État en bloquant le processus du payement validé des factures des entreprises pour faire porter le chapeau et l’incurie à la Direction générale du budget et des finances publiques, s’interroge-t-on dans le milieux syndical . Wait and see !
Thierry Mocktar
