Première expérience dans une élection législative, le Professeur Adrien Mougougou porte l’espoir d’un renouveau pour le développement du 2ᵉ siège de la Boumi-Louetsi. Sa vision : impulser le progrès à partir de l’unité des fils et filles des cantons Wano-Ivindzi et Basse-Louetsi. Face à lui, Martin Moulengui Mabende, son adversaire, mise sur son expérience et sur la confiance d’une partie de l’ethnie Massango pour espérer décrocher un énième mandat de député.
Si les deux candidats défendent respectivement les couleurs de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) et du Parti Démocratique Gabonais (PDG), sur le terrain, ce sont en réalité deux visions diamétralement opposées qui s’affrontent. D’un côté, Adrien Mougougou incarne la jeunesse politique, la rupture et le renouveau ; de l’autre, Martin Moulengui Mabende symbolise l’expérience et une certaine continuité politique.
Selon les échos recueillis dans le département, l’homme d’Issala, Martin Moulengui Mabende, aurait occupé le siège de député pendant près de vingt ans, avec des résultats jugés mitigés. Longtemps délaissé par les autorités, le département a récemment retrouvé une lueur d’espoir grâce à la réalisation de plusieurs projets, dont celui de la route, porté par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. La candidature du Professeur Adrien Mougougou vise, selon lui, à consolider ces acquis et à faciliter les marges de manœuvre du chef de l’État.
Bien plus, son projet repose sur l’unité de la Boumi-Louetsi, alors que certaines voix, apprend-on, tentent de construire le débat politique sous le prisme de la division entre deux ethnies importantes du département : les Massango et les Nzébi.
En définitive, entre continuité et renouveau, les populations seront seules maîtresses de leur choix : confier à nouveau leurs espoirs à l’ancienne génération ou miser sur une nouvelle ère incarnée par l’avènement de la 5ᵉ République dont le candidat de l’UDB incarne la vision.
Affaire à suivre le 27 septembre prochain.
Le Fils du Bled
