Alors que l’espace politique de la localité connaît une certaine agitation stérile de la part des ambitions brumeuses de certains politiques locaux dans la perspective de la tenue des prochaines élections législatives et locales, l’opinion de Bayi Brikolo s’interroge sur le rôle que va jouer Félix Onkéya, affectueusement appelé député naturel de Ngami, pour maintenir la localité dans le giron du pouvoir.
D’aucuns estiment que ces joutes électorales pourront constituer, très certainement, le déclin du Parti démocratique gabonais (PDG) dans une localité qui a toujours été considérée comme son bastion.
En effet, de nombreux prétentieux, affichant une vanité politique excessive et un sentiment exagéré de leur personnage avec un comportement affecté du paraître, s’illustrent ces derniers temps dans des scénarios grotesques pour se faire une visibilité. Des comportements préconçus qui ne semblent pas désappointer les populations de leur objectif de construction d’un nouveau Gabon avec la matérialisation de la Vème République.
Le paraître est-il donc devenu une règle d’or pour exister en politique ?
Homme d’expérience avec deux mandats parlementaires à l’Assemblée nationale (9e et 10e législatures), ancien Membre du bureau politique au sein du PDG, le « député naturel Ngami » semble avoir pris du recul en laissant la place aux jeunes pour mieux accomplir la vision du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. Selon d’autres considérations, l’homme en fin stratège met ainsi en application le sacro-saint principe qui laisse comprendre que « la politique est une question de génération ». En d’autres termes, une invite faite à ses coreligionnaires afin d’être des « coatchs » de la nouvelle élite politique composée de jeunes aptes à accompagner le chef de l’État.
« On n’est pas obligé de faire de la politique en étant dans l’arène. Il y’a dans le pays des exemples qui inspirent parmi tant d’autres : Michel Essonghé, Jean Pierre Lemboumba Lépandou, Martin Fidèle Magnaga… qui nous ont appris que l’agitation ne paye pas », a rappelé Félix Onkéya. En effet, il estime qu’après avoir donné tant de lui-même, il est temps de se mettre au-dessus de la mêlée en devant un encadreur et soutien des jeunes de la Bayi Brikolo.
Partant de cela, Félix Onkéya lance un appel à la prise de conscience à l’endroit de ces jeunes, afin qu’ils poursuivent l’œuvre et pérennisent les acquis pour l’essor vers la félicité, pour le Gabon en général et pour la Bayi Brikolo en particulier.
Thierry Mocktar
