Ayant survécu à la bourrasque du Dialogue national inclusif (DNI) dont certains de ses détracteurs ont sollicité sa dissolution, les prochaines élections législatives et locales constituent pour le Parti démocratique gabonais (PDG), l’occasion de réaffirmer son hégémonie politique dans un contexte de changement et de renouvèlement de l’élite politique du pays.
La localité de Franceville – au Sud-Est du Gabon, dans la province du Haut-Ogooué – est présentée à l’avance comme lieu d’une bataille électorale en perspective entre les forces en présence, c’est-à-dire, celles du Parti démocratique gabonais et celles en devenirs : les potentiels adversaires en quête de visibilité politique.
Bénéficiant d’une longueur d’avance pour y être solidement implanté, le Parti démocratique gabonais n’entend pas se laisser dessaisir de cet avantage considérable.
Organisé et mieux structuré sur le plan politique, le PDG entend défendre au mieux son leadership. C’est d’ailleurs les forces politiques locales de l’ancien parti au pouvoir qui ont permis à la large victoire du candidat Brice Clotaire Oligui Nguéma lors des dernières élections présidentielles à Franceville dans le cadre de la plateforme des « Bâtisseurs » dont la Coordination communale de campagne a été conduite par Hugues Modeste Odjangou.
Secoué par des vagues de démission, le PDG est toujours maître incontestable de l’hégémonie politique dans la commune de Franceville, au regard de son enracinement légendaire.
Conscients de ses enjeux électoraux à venir, les principaux responsables politiques de la contrée parmi lesquels Jean Pierre Oyiba, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, Yann Koubjé et bien d’autres entendent préserver les acquis afin de consolider les assises du PDG à Franceville dans le contexte d’un Gabon en mouvement et pour la Ve République.
Thierry Mocktar