Brice-Constant Paillat, promu à la tête du département ministériel des transports, est actuellement confronté à une pègre digne d’une mafia “sicilienne”, qui depuis plusieurs années, a investi l’ensemble des entités du Ministère des transports. Dont les hommes de main qui embrigadent les services n’obéissent qu’à des responsables des lobbies qui ont pignon dans la “maison”.
Rendant quasi incertains, par des manigances peu orthodoxes, les réformes initiées par le gouvernement afin que ce département ministériel régalien se (ré) approprie les valeurs de bonnes gouvernance, dont Brice-Constant Paillat à la mission de restaurer.
La mission assignée par le président de la République Ali Bongo Ondimba au Ministre Brice-Constant Paillat, est à savoir : assainir au plus pressé le secteur des transports au Gabon. Dont si rien n’y est fait pourrait être un échec pour le gouvernement. Et les différents lobbies décidés à se frotter les mains. Surtout dans le secteur de prédilection des transports terrestres. Où une véritable chienlit administrative dicte sa loi dans le traitement de documents de transports. Avec un corollaire de complicité dans les différentes “gare-routières” spectacles de la place ou encore dans les multiples agences de transports avec la bienveillance de certains syndicats sectoriels aux ordres.
Présentant les ambitions de son département ministériel pour 2023, le membre du gouvernement a fait de la matérialisation du projet de numérisation et de sécurisation des documents de transports son principal cheval de bataille pour une meilleure délivrance et de traçabilité. Mais surtout pour mettre un terme à toutes ces pratiques mafieuses qui perdurent au sein de certaines entités et ternissent l’image du Ministere. Dont les tentacules de corruption et de pots-de-vin bâtissent de colossales fortunes sur le dos de l’Etat.
La venue de Brice-Constant Paillat coïncide avec la décision prise par l’État lutté contre la corruption et l’enrichissement illicite dans les administrations publiques du pays. Où le business prospère abondamment. Les systèmes sont tellement bien huilés que les mécanismes de contrôle et de surveillance mis en place par le gouvernement n’y voient que dalle. Dans la mesure où les hommes de main ne recevront leurs consignes que directement de leurs complices parfois hauts placés dans certaines grandes institutions de la place.
Thierry Mocktar
