La ville de Port-Gentil au fil du temps ressemble davantage aux favelas du Brésil où le trafic de la drogue bas son plein grâce à la bénédiction des autorités policières et judiciaires ripoux qui seraient à la manœuvre, a-t-on appris des sources concordantes.
Port-Gentil depuis près de 6 ans est devenu comme qui dirait la plaque tournante du trafic de la drogue au Gabon. Dans cette partie du pays la cocaïne, le caillou ou encore l’héroïne circule librement. Les trafiquants sont les boss, cela dans un contexte de crise économique mondiale lié à la pandémie de la covid-19 favorisant le business de la drogue.
Selon des sources concordantes, le trafic de drogues à grande échelle dans la ville de Port-Gentil serait favorisé d’une part, par les autorités policières et judiciaires et d’autre part, par les cadres de la province. Ces derniers seraient favorables aux pots-de-vin et d’autres avantages. Les dealers de la ville pétrolière ne sont pas des petits « bagando » des quartiers défavorisés, explique-t-elle.
Les membres de ce vaste réseau sont des riches sujets ; Libanais, Nigérians où Camerounais, propriétaires des boîtes de nuit, magasins, Supers marché, maisons de vente et location de véhicules, propriétaire immobilier, etc.
Toujours selon les mêmes sources, il ne se passe pas un jour sans que l’on enregistre le décès d’un jeune du fait de la consommation de drogues ou d’une quelconque substance chimique telle que l’eau de batterie des véhicules très prisée par les drogués.
Malgré le changement fréquent des procureurs par les autorités de Libreville la situation reste la même, laquelle serait entretenue par une classe dominante de la société port-gentillaise.
Nous y reviendrons…
Par : Pierre Boutamba
