Ouverts la veille et en apothéose, les travaux du 12ème Congrès ordinaire du la “Renaissance” du Parti démocratique gabonais (PDG) se sont achevés, ce Samedi 24 décembre 2022, au stade de l’Amitié dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, en présence de milliers de militants et sympathisants venus des quatre coins du pays et même de l’extérieur, en tête desquels le Distingué Camarade Président, Ali Bongo Ondimba.
Pendant deux jours d’affilés de travaux en commissions thématiques (quatre au total), les congressistes du parti au pouvoir ont mis à profit ces journées pour réfléchir sur le fonctionnement de leur formation politique, afin de l’adapter au contexte des défis à venir. Et pour permettre au pays de poursuivre et accélérer sa marche en avant. Dont le thème des travaux “La Renaissance pour un PDG Uni et Solidaire” sonnait déjà les prémices d’une volonté commune de l’ensemble des partisans du parti au pouvoir.
Répondant aux multiples appels de sa candidature à l’élection présidentielle de 2023, Ali Bongo Ondimba, de manière subtile, a simplement indiqué que « n’étant pas sourd à vos appels, dans un monde, de plus en plus, complexe, instable, incertain, indépendant, le Gabon a besoin plus que jamais, d’un dirigeant capable et expérimenté ». Des propos qui ne cachent pas la détermination pour le Distingué Camarade Président pour affronter, à nouveau dans quelques mois, les défis d’une nouvelle élection présidentielle. Et qui invitent l’ensemble des militants du parti au pouvoir de se mettre désormais en ordre de bataille.
Avec des ambitions encore plus grandes pour le Gabon, dans un discours offensif, le président du PDG a dressé le bilan de ses quatorze années de magistère à la tête du pays. « Pour le Gabon, j’ai des ambitions encore plus grandes. De très hautes ambitions. C’est pourquoi je compte sur vous, sur votre travail pour m’aider, aider le Gabon à aller de l’avant, plus haut et encore plus loin », a indiqué Ali Bongo Ondimba.
Il n’y aurait plus de doute. Ali Bongo Ondimba sera bel et bien le candidat de la majorité et du pouvoir pour affronter les candidats de l’opposition, déclarés ou ceux qui tardent encore à manifester leurs candidature, à ce scrutin présidentiel. Une opposition qui, malheureusement, peine toujours à s’accorder sur l’essentiel. Présenter au peuple gabonais un programme politique cohérent qui tient compte des attentes des populations.
Thierry Mocktar
