Un an s’est écoulé depuis la nuit tragique du naufrage du ferry Esther Miracle qui a endeuillé des centaines de familles. Malgré les promesses d’indemnisation faites par les autorités, les survivants continuent d’attendre en vain, plongeant dans une attente interminable et une frustration croissante.
Depuis le 9 mars 2023, date de ce drame maritime, les victimes et leurs proches n’ont pas reçu les compensations attendues, laissant un sentiment d’injustice et de désespoir persister au sein de la communauté touchée. Selon une source judiciaire, des lacunes dans les procédures juridiques et des décisions politiques hâtives expliqueraient ce retard dans le versement des indemnisations.
Alors que l’enquête sur le naufrage approche de sa conclusion, le rapport attendu pourrait jeter une lumière crue sur les événements ayant conduit à cette tragédie. En attendant, les survivants se rassemblent au sein du Collectif des victimes du naufrage Esther Miracle, dirigé par Kadhafi Malam, pour commémorer cette triste anniversaire au Port-Môle de Libreville.
Au-delà des réclamations matérielles, le collectif appelle désormais à la reconnaissance d’un statut particulier pour les naufragés, afin de préserver la mémoire des vies perdues et d’honorer leur dignité. Le 9 mars devrait ainsi devenir une date mémorielle pour ne jamais oublier cette sombre nuit où tant de destins se sont brisés en mer.
Alors que la douleur perdure et que le deuil reste difficile, les rescapés du naufrage de l’Esther Miracle espèrent que la justice finira par prévaloir et que toutes les parties impliquées assumeront leurs responsabilités. En cette période de recueillement et de mobilisation, l’unité et la solidarité au sein du Collectif des victimes rappellent que la quête de vérité et de réparation demeure essentielle pour panser les blessures encore ouvertes.
Le fils du bled
