On ne le dira jamais assez et avec la dernière énergie d’ailleurs, le problème d’absence de structures sanitaires appropriées dans l’arrière-pays représente un gros souci pour les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. En effet Laetitia Bouka, enseignante à l’école Christ ressuscité à Mbigou a perdu la vie le 22 avril 2021 des suites de complications liées à sa grossesse, faute d’une structure médicale conforme dans cette partie du pays.
Le 22 avril 2021 dernier, Laetitia Bouka enseignante à l’école Christ ressuscité de Mbigou dans la province de la Ngounié a perdu la vie des suites de complications liées à sa grossesse, faute d’une structure sanitaire adéquate. Dans cette localité du pays les malades sont très souvent évacués vers d’autres structures sanitaires pour une meilleure prise en charge, mais hélas arrivent à destination mourants.
C’est a raison de fortes fièvres et de douleurs abdominales que Laetitia Bouka a été hospitalisée à l’hôpital de Mbigou, mais manque de médicament et d’appareils d’assistance respiratoire cette dernière est conduite à l’hôpital de Bogolo a Lebamba où elle va perdre malheureusement la vie, cela avant même d’être prise en charge, apprenons-nous des sources concordantes.
Construit dans les années 80, la question de la réhabilitation du Centre hospitalier de Mbigou est d’actualité car devenu un mouroir à ciel ouvert. Et des situations de ce genre sont nombreuses à l’intérieur du pays, le ministre de la Santé très préoccupé par le nombre des cas Covid-19 n’a pour l’heure aucun regard sur cette problématique pourtant aussi tueuse que la pandémie.
Le fils du bled