À la faveur d’un point de presse animé par son directoire, l’union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) – parti membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) – s’est prononcé sur la tenue des prochaines élections générales ainsi que sur d’autres questions d’actualité.
En effet dans les propos liminaires de cette sortie médiatique, l’Udis, chère à son président, Hervé-Patrick Opiangah (HPO), denonce une impréparation matérielle dans l’organisation des élections prévues se tenir le 26 août prochain et que le Centre gabonais des élections (CGE) voudrait imposer sans tenir compte des dispositions législatives.
Notamment de l’absence des fiches de candidatures, de déclaration sur l’honneur, distribués à compte gouttes et bien d’autres griefs. Qui, “au regard du constat fait par voix d’huissier devrait entraîner un report des élections“, a fait observer le porte-parole de l’Udis.
Une volonté de report, selon JO Dioumy Moubassango, tiendrait compte d’une participation la plus large possible, de transparence et d’apaisement du climat politique voulu par l’ensemble des acteurs politiques et dans le prolongement de l’esprit des recommandations de la Concertation politique initiée en février dernier par le président de la République Ali Bongo Ondimba.
Au sujet de la problématique de l’immigration qui sevit dans le pays, se basant sur le taux annuel de natalité, qui se situe entre 6 et 7 % contre 2,6 % pour les nationaux, l’Udis déplore l’absence dans le pays d’une politique sur l’immigration contrôlée.
Tout en invitant les autorités gabonaises à se pencher “urgemment et sérieusement” sur la question au regard des chiffres alarmants, inquiétants et préoccupants détenu par certains services compétents en la matière.
Il est à noter que l’Udis fait partie de la plateforme des partis politiques ou groupements de partis politiques qui soutiennent l’action politique du président de la République Ali Bongo Ondimba.
Virgil Kounda
