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vendredi, 13 juin 2025

Justice : Sylvia Bongo Ondimba et Nourreddin Bongo Valentin remis en liberté provisoire, un assouplissement de la justice gabonaise ?

Au Gabon certes, l’information relative à la mise en liberté de Sylvia Bongo Ondimba et Nourreddin Bongo Valentin fait l’objet de controverse par les réseaux officiels mais elle retient toutes les attentions sur les réseaux sociaux. Certains s’interrogent sur la rigueur de la justice dans un contexte de renouveau politique et institutionnel.

On parle au Gabon d’une liberté provisoire ! L’épouse et le fils de l’ancien chef de l’Etat déchu, Ali Bongo Ondimba, ont recouvré leur liberté et seraient gardés en résidence surveillée à la leur domicile de la Sablière, au nord de Libreville. Ils demeurent, toutefois, à la disposition de la justice gabonaise dans l’attente de leur procès. Le gouvernement gabonais a d’ailleurs promis un procès juste et transparent à l’endroit des mis en cause et celui de leurs co-accusés.

Selon des sources non concordantes, il serait privilégié des raisons sanitaires et humanitaires par la justice gabonaise. Fait d’histoire et similarité, il y a quelques mois, Brice Laccruche Alihanga, inculpé alors en 2019 pour les mêmes griefs, avait été remis en liberté provisoire dans l’attente de l’expiration de sa peine. Les néo-libérés bénéficient dont d’une clémente sous condition de la justice. Ce qui pourrait traduire d’une impartialité de la part des autorités judiciaires gabonaises dans ce dossier.

Selon leurs conseils, l’état de santé ainsi que les conditions de détention de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils étaient considérés comme étant dégradés de la part de leurs conseils. Dans le principe de la séparation de pouvoir, la justice gabonaise a fait ce qui semble bon. Une libération sous condition. Il n’y aurait donc pas de deux poids deux mesures comme certains tendent à le faire croire au sein de l’opinion gabonaise.

Placés en détention préventive à la Prison centrale de Libreville dans la foulée du « coup de la libération » du 30 août 2023 qui a entraîné la chute d’Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo Ondimba et Nourreddin Bongo Valentin ont passé dix-neuf mois de détention, sans avoir été jugés.

Si l’information reste teintée de critiques, on pourrait dire que les autorités gabonaises auraient marqué leur assouplissement dans ce dossier qui est loin d’être bouclé.

Thierry Mocktar

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