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lundi, 29 avril 2024

Hôtel de ville de Libreville : bras de fer entre Ian Ghyslain Ngoulou et Eugène Mba

Les voix s’élèvent dans l’opinion et demandent le limogeage du Directeur de Cabinet du CGAP pour Chantage, Trafique d’Influence et Outrage à l’ordre établit !

Si l’on s’en tient à notre source, tout serait parti en milieu de semaine écoulée, lorsqu’Eugène Mba le nouveau maire de Libreville a été sommé une énième fois par sieur Ian Ghyslain NGOULOU. Il était question d’une rencontre au palais Présidentiel, sur ordre, aurait-il dit, de son patron le CGAP.

Le nouvel édile que l’on sait sobre et respectueux des  principes d’humilité, a répondu à ce rendez-vous, ce malgré plusieurs réunions d’importances, qu’il aurait fait avorter à cet effet, a renseigné notre source.  Ainsi, selon toutes révélations, à peine fut-il sur les lieux, que Ian Ghyslain NGOULOU aurait, sans respect et sans courtoisie aucune, utilisé un ton insolent et martial, contre le nouvel édile de Libreville.

On eût dit un père s’adressant à un enfant qui aurait fait une bêtise.

Toute chose que le nouvel édile de Libreville  n’aurait pas appréciée et, lui aurait fait remarquer, avec un caractère franc et sans langue de bois, invitant aussi son interlocuteur à stopper ses velléités et imposer le respect lié à son âge, son rang et son statut.

D’après toujours notre source, Ian Ghyslain NGOULOU était tout proche d’en venir aux mains, furieux de ce que le nouveau maire de Libreville n’avait accordé aucun respect à la feuille de route imposée par Ian Ghyslain NGOULOU.

Eugène Mba n’a donc affiché aucune volonté à respecter aveuglément, comme une marionnette ces instructions, par crainte de se retrouver dans la même situation que le Maire sortant.

L’actuel maire l’aurait donc fait savoir à son détracteur, qui aurait utilisé, selon la même source,  le nom du Chef de l’Etat et celui du CGAP pour brandir sa menace, dans le cas où il ne respectait pas ses consignes.

Comme consignes, il s’agissait très exactement de :

1-Garder ses parents et proches à leurs postes, malgré les profils remis en doute par les agents municipaux, notamment, la Directrice Générale des Finances et des Recettes, le Directeur Générale des Affaires Économiques et la Directrice Générale des Ressources Humaines, pour ne citer que ceux-là.

2-Rétablir l’intégralité des primes et avantages de sa tante à la DGFR que le Maire aurait fait réduire dans le cadre du processus de l’assainissement des finances au sein de cette institution.

3- Annuler la nomination récente du Chef de Service Solde qui est pourtant une performance locale sur laquelle le nouveau Maire voudrait compter, selon la même source, dans le cadre de ses actions dans la valorisation des compétences locales,  pour répondre à la politique de l’égalité des chances, chère au Président de la République, Chef de l’Etat.

4- Prendre l’accord préalable d’Ian Ghyslain NGOULOU avant de procéder à toutes nominations.

5- Consulter sa tante à la DGFR et retenir les noms inscrits dans la liste qu’elle aurait transmise au Maire de Libreville, restée jusqu’ici lettre morte.

Selon une source digne de foi, appelé en pompier, le CGAP  aurait convoqué une réunion de haut niveau en urgence et à  laquelle aurait pris part le Maire de Libreville et les plus hautes autorités du Pays, en présence de Ian Ghyslain NGOULOU.

Cette réunion d’urgence, selon notre source, aurait permis au CGAP et aux personnalités qui y ont pris part, de rester sur une image positive du Maire de Libreville, que le CGAP a bien défendu, ce après avoir recueilli sa version des faits, sur plusieurs points d’accrochage avec son Directeur de cabinet .

Reste donc à savoir le sort réservé à Ian Ghyslain NGOULOU, qui aurait été écarté des audiences du CGAP, peu après cet incident. Les voix s’élèvent dans l’opinion nationale, depuis ce malheureux incident, ce  pour réclamer sans délais le limogeage de Ian Ghyslain NGOULOU, afin d’éviter d’autres incidents qui pourraient fragiliser l’image du CGAP à l’avenir.

Les même voix espèrent que celui-ci recherche à sa place un profil certes jeune, mais plus pondéré, avec la fleur de l’âge, sans casseroles et avec une expérience dans la gestion de la chose publique et politique, reconnu par le Chef de l’État et un bagage universitaire bien fournit pour accompagner le CGAP dans ses lourdes missions.

Affaire à suivre…..

Par : Le fils du bled

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