Organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics, la Cour Constitutionnelle par décision n° 063/CC du 5 janvier 2023, vient de prononcer la dissolution du Centre gabonais des élections (CGE), apprend-on de sources concordantes. Depuis plusieurs années et suite à la levée des mesures restrictives liées à la lutte contre la pandémie Covid-19, le bureau sortant du CGE était frappé de caducité.
Seuls, “le président, les deux vice-présidents et le secrétaire général du CGE sont tenus d’assurer l’expédition des affaires courantes jusqu’à la mise en place d’un nouveau bureau”‘, indique le communiqué.
Comme la problématique de l’établissement de la CNI (Carte nationale d’identité), le gouvernement vient une fois de plus de subir un véritable camouflet de la part de la haute juridiction en l’espace de quelques jours.
Avec le soutien, sans conteste du gouvernement, le bureau sortant du CGE semblait verser dans une sorte de bras-de-fer pour ne pas procéder à son renouvellement entre les 15 et 29 décembre 2022, conformément à la décision n°049/CC du 6 octobre 2022.
En effet, le bureau sortant conduit par Moïse Bibalou Koumba avait été autorisé de procéder à l’organisation des élections partielles des députés à l’Assemblée nationale, avant son renouvellement une fois les résultats de ce scrutin connu.
Thierry Mocktar
