« Tel le maçon attendu au pied du mur », l’ancien premier ministre nommé récemment par Ali Bongo Ondimba à la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE) est très attendu pour relever les défis de la mission qui lui est assignée. Redresser une institution à vau-l’eau secouée par de nombreux scandales financiers.
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Gabon est un grand malade qui s’ignore. Car réduit à cette situation par les dirigeants qui se sont succédé à sa gestion. Il faudra au natif de Ntoum de savoir puiser dans son efficacité la rigueur nécessaire qu’il faut pour réussir sa mission à la satisfaction des attentes du président de la République et des gabonais.
Afin de remettre le CESE sur les rails d’une institution crédible et de référence aux yeux de l’opinion nationale. « Aux grands maux, de grands remèdes », a-t-on coutume de dire. Pour mettre sa compétence en branle, le nouveau président du CESE devrait s’attaquer à l’épineuse question des ressources humaines. Dont il devra assainir le climat. Ancien Ministre en charge du travail, Julien Nkoghé Bekalé a certainement le mérite qu’il faut à ce niveau.
Car fervent militant d’un dialogue social multidimensionnel et permanent à tous les niveaux et avec l’ensemble des catégories qui composent ce secteur. Et le choix du chef de l’État démontre à suffisance les ambitions de l’exécutif gabonais de redorer l’image du CESE parmi les institutions de référence au Gabon. Et affirmer la présence du l’institution sur le plan international.
En effet, l’instauration d’un dialogue social permanent ne peut s’inscrire sans l’adhésion et sans la pleine implication de l’ensemble du corps social dont les partenaires sociaux constituent le maillon essentiel. Ensuite, il serait tout aussi, certainement, question pour Julien Nkoghé Bekalé de s’entourer de ressources humaines compétentes en confiant à chacun des responsables les charges dans son domaine de prédilection. Le challenge confié à Julien Nkoghé Bekalé n’est pas insurmontable.
Mais la valeur normative permettra d’assainir le climat entre le bureau, les conseillers-membres et les partenaires sociaux. Afin d’assurer la fluidité des relations, garantir la stabilité sociale et savoir anticiper dans le respect de considérations mutuelles.
Judicäel Ontala
