« Bâtir un agenda commun en Afrique centrale pour la promotion des droits de la femme et leur autonomisation », c’est sous ce thème que ce tient, du 25 au 27 mai à Libreville – capitale du Gabon – la Conférence de Ministres en charge du genre et de la promotion de la femme.
Une conférence placée sous le haut patronage de la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba et co-organisée par le gouvernement gabonais et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en partenariat avec l’ONU-Femmes et l’UNOCA.
Cette rencontre s’inscrit dans le droit fil de la présidence du Gabon à la tête de la CEEAC et dans le cadre des priorités affirmées par le président gabonais Ali Bongo Ondimba, président en exercice de l’organisation communautaire sous régionale lors de son entrée en fonctions durant le 22ème sommet des chefs d’États et de gouvernement du 25 février dernier à Kinshasa (RDC).
Dans sa feuille de route, le chef de l’État gabonais place la femme au centre de son agenda. Afin de construire une société inclusive dans laquelle les hommes et les femmes jouissent de mêmes droits et contribuent au développement de la région Afrique centrale.
L’ensemble des travaux du conclave de Libreville seront conclu par un huit clos des 11 ministres du genre au cours desquels seront examinées les recommandations et les projets d’agenda commun à soumettre aux chefs d’États et de gouvernement de la CEEAC en juin prochain.
La Conférence est ouverte à tous les profils : tous les ministres en charge du genre et de la promotion de la femme, les experts, les représentants de la société civile, le réseau des femmes médiatrices de la CEEAC, les représentants des femmes journalistes de la CEEAC, le réseau des femmes entrepreneurs de la CEEAC, les personnes ressources, des universitaires, des représentants des populations vulnérables, des chefs religieux et coutumiers ainsi que les partenaires techniques et financiers et d’autres représentants provenant d’autres régions d’Afrique et du monde.
La conférence mobilisera pendant les trois jours plus de 300 personnes.
Thierry Mocktar
