Lancé sur les réseaux sociaux, le mouvement des casseroles serait actuellement combattu par le pouvoir de Libreville, en effet plusieurs promoteurs de ce mouvement citoyens sur les réseaux sociaux seraient traqués puis interpellés à tour de rôle par la Direction Générale de Recherche (DGR).
Plusieurs promoteurs du mouvement du concert des casseroles dont le but est de taper sur des casseroles à partir de 20 h, et ce, pendant cinq minutes, pour protester contre les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, seraient depuis quelques jours interpellés par la DGR.
Là-bas, ils seraient menacé et interrogés pendant des heures, apprenons-nous d’une source anonyme.
Selon la même source, si bon nombre d’entre eux ont recouvert la liberté après des interrogatoires musclés, il va sans dire que beaucoup d’autres sont maintenus en garde-à-vue en toute illégalité au sein de ce service des forces de défense et de sécurité. La plupart des interpellés, très actifs sur les réseaux sociaux, seraient accusés d’être les instigateurs dudit mouvement qui rappelons-le a viré au drame.
Cette chasse aux sorcières serait donc l’œuvre de la DGR, une manœuvre bien orchestrée avec pour objectif de stopper le mouvement devenu gênant pour le pouvoir de Libreville, insiste notre source.
Il n’est donc pas étonnant de constater ces derniers jours la baisse du mouvement des casseroles, notamment au quartier Nzeng-Ayong dans le sixième arrondissement de Libreville où les batteurs des casseroles se comptent désormais sur une main.
Par : Pierre BOUTAMBA
