L’eau est un élément essentiel pour la vie, c’est un fait. Aucun être vivant sur terre ne peut survivre sans elle, bien que certains y arrivent tant bien que mal chez nous. Notre pays le Gabon dispose de 265 000 km2 d’eau environ pourtant plusieurs ménages sont en manque. En villes comme dans l’arrière-pays, l’absence d’eau potable est criarde.
À Libreville et ses alentours, ce problème se pose avec acuité. Que vous soyez ; Avormbam, Delta Postal, Awoungou, Rio, Atong-Abe, Plein-niger, Sotega, Bangos, Kinguelé, Mindoubé, etc. Le problème reste le même.
Et parmi les quartiers toucher par cette pénurie d’eau, quasi-chronique, il y a les États-Unis d’Akebe où en menant notre enquête nous nous sommes rendus compte qu’il en manque de partout.
Exemple, lorsqu’on habite Akebe-ville, le point de ravitaillement en eau est Petit-Paris (non loin du stade). Si l’on habite Akebe-pleine, le point de ravitaillement en eau est, Akebe-frontière (aux abords du camp Baraka) où la SNI Likouala. Si l’on habite Akebe-poteau, vous recevez de l’eau chaque deux jours, auquel cas vous vous rendez à la pompe publique la plus proche. Idem pour les zones telles ; apostrophe, Off-na com, Pont d’Akebe, etc.
« Étant donné que nous n’avons plus d’eau dans nos robinets domestiques, alors nous nous rabattons tous à la pompe publique où il y a de l’eau au moins deux fois par semaine » nous a confié Romain Etoughe à Apostrophe.
Avant de poursuivre ; « Nuit et jour, nous nous relayons au cas où l’eau coule, nous avons des guetteurs. Le premier venu remplie d’abord ses récipients avant de céder la place aux autres. » A-t-il conclu.
Dans ce calvaire quotidien, nos concitoyens à l’abandon se demandent quel jeu joue exactement les membres du gouvernement s’ils sont dans l’incapacité de tout mettre en œuvre pour la fourniture d’eau potable dans les quartiers.
D’aucuns appellent au bon sens du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka, afin que cette situation soit réglée définitivement.
Par S E MISSEVOU
