La Cour constitutionnelle de la Transition, par le biais d’une décision rendue publique ce jeudi 1er février, a annulé la délibération ayant conféré les postes de présidente honoraire de la Cour constitutionnelle à Marie Madeleine Mborantsuo et de juge honoraire à Louise Angue. Cette décision a été motivée par la constatation de vices de procédure à la fois sur la forme et sur le fond de ladite délibération, datant de septembre 2023.
Selon les déclarations du juge constitutionnel Christian Bignoumba Fernandes, « la délibération en question ne figure pas parmi les minutes du greffe de la juridiction, ce qui justifie sa nullité et son annulation par la Cour constitutionnelle de la Transition ».
Au-delà des considérations strictement juridiques, cette décision de la Cour constitutionnelle constitue également une réponse à la volonté du peuple gabonais. En effet, elle intervient dans un contexte où des voix se sont élevées pour exprimer leur opposition à la nomination de Marie Madeleine Mborantsuo, en particulier au poste de présidente honoraire de la Haute juridiction.
Cette démarche de la Cour constitutionnelle de la Transition témoigne de l’importance du respect des procédures légales ainsi que de la prise en compte des préoccupations et des aspirations de la société. Elle renforce également la légitimité des institutions judiciaires en répondant aux attentes du peuple et en préservant la confiance envers le système juridique.
Le fils du bled