Décédé il y a quelques jours de suite d’un accident cardiovasculaire (AVC), feu Greta Mboussou Koumba fait les frais de la toile. Un acharnement qui intervient juste après celui dont a été victime la chantre Ida Moulacka, mais qui met cependant en évidence le non-respect des gabonais des morts et la dangerosité des réseaux sociaux devant des situations affligeantes.
C’est un poste poignant, diffusé sur Facebook à la suite du décès de la fille de Michel Mboussou, ancien directeur général de la CNAMGS et conjoint de la présidente du Sénat, Lucie Milebou Aubusson qui interpelle l’opinion sur les valeurs culturelles qui devraient incarner notre société. Surtout en période de deuil, fusse-t-il le disparu était coupable d’un quelconque crime.
En effet, que ce soit au Gabon ou ailleurs, les morts ont toujours joui d’une tranquillité irréprochable. Car explique l’auteur, « nul ne se lève le matin en sachant qu’il va faire un accident ou qu’il en sera une victime ». Une façon subtile pour l’auteur du poste de rappeler les circonstances malveillantes survenues à l’Université Omar Bongo (UOB) il y a de cela quelques années et auxquelles la disparue avait été disculpée de toutes fautes par les services compétents suite à un accident.
Aujourd’hui Greta Mboussou Koumba est décédée à la suite d’un AVC. C’est dire que devant le rendez-vous de la mort, personne n’y échappe. C’est ce que nous rappelle l’auteur du poste qui exprime de même, tout son soutien à la famille de la disparue. « Greta Mboussou est morte et nous partirons tous de cette terre », lâche l’auteur du post.
Alors que la toile s’enflamme à dénigrer la mémoire de cette disparue, y compris sa famille, l’auteur s’interroge sur le respect de l’intimité des morts et des familles en période de deuil. « Pourquoi un tel manque de pudeur ? », s’indigne-t-il. « Les réseaux sociaux ont donné l’occasion aux gens de juger de tout », ajoute-t-il.
Pour ce dernier, « les décès sont vus comme le moyen de critiquer, de filmer, d’apporter une critique qui n’est pas constructive. Bien au contraire ! L’avis est condescendant, sans humanité et plein d’orgueil. » Or, il ne devrait pas en être de la sorte. L’auteur appelle à ce titre à respecter le deuil de la famille durement éprouvée et à respecter la mémoire de la disparue quel que soit ce qu’elle a été dans ce monde.
Cette vague de critiques intervient juste après les critiques qu’a essuyées récemment la Chantre Ida Moulacka sur les réseaux sociaux. De quoi nous interpeller sur l’usage excessif des réseaux sociaux, surtout devant des situations affligeantes comme celles de la disparition d’un être cher dont souffre actuellement la famille de Greta Mboussou Koumba.
Le fils de Doubinda