Depuis sa nomination au poste de Directeur de cabinet politique du Distingué Camarade Président, Ali Bongo Ondimba, l’homme alimente la chronique. Décrié par les uns, adulé par d’autres, Cyriaque Mvourandjami ne laisse personne indifférent. Certaines éditions de presse locale, ne manquent pas de le « catalogué » comme l’homme aux multiples tentacules. Et qui lui consacrent la majeure partie de leur ligne éditoriale avec pour mission de le décrédibiliser au niveau de l’opinion.
Cyriaque Mvourandjami, que de nombreux perçoivent comme un faiseur de roi de l’émergence à la gabonaise, serait « accusé » par ses détracteurs de pires combinaisons en vue d’isoler Ali Bongo Ondimba. De ce fait, le Directeur de cabinet politique du Distingué Camarade Président serait devenu la cible de tous les ragots politiques, et suscite au sein de l’ancienne garde du parti au pouvoir, plus de rancœur qu’aucun autre occupant de ce poste depuis l’avènement d’Ali Bongo Ondimba à la présidence du Parti démocratique gabonais (PDG).
Il faut dire que la nomination de Cyriaque Mvourandjami, choix personnel du président du parti, est intervenue, au moment où il était question de la mise en œuvre effective du concept des 2R (régénération-revitalisation), et d’adapter le PDG au contexte des réformes et de la restructuration du parti. Bénéficiant de la confiance entière du DCP, Cyriaque Mvourandjami serait-il devenu l’homme à abattre des forces de l’inertie qui, avaient pris le fonctionnement du parti en otage ?
Instaurant en son sein de choix de casting complaisants, l’instauration des climats de défiance et de clientélisme, le chantage, la concussion et la guerre de clans ou de leadership. Affairisme, exclusion, copinage, compromission, forfaiture, trahison…
Ce qui fait, qu’en plus d’être accusateurs, les adeptes de cet ordre ancien révolu, supporterait mal la présence de Cyriaque Mvourandjami à la Direction du cabinet politique d’Ali Bongo Ondimba. Une présence considérer de frein à leur funeste dessein. L’agonie du parti au pouvoir et favoriser la victoire du camp adverse avec lequel certains sont de collusion.
Pourtant le sénateur « altogovéen « ‘ n’appliquerait de les instructions venant du Distingué Camarade Président. Dont la vision obéit à une nécessité adaptation du PDG au contexte de « régénération-revitalisation ». N’en déplais, dans une certaine mesures, les éditeurs de presse locale de la place qui ont déplacé leur mauvaise influence sur la personne du Directeur de cabinet politique du Distingué Camarade Président, indiquent pour leur part les partisans de Cyriaque Mvourandjami.
En effet, les membres de l’ancienne baronnie sont vent debout pour critiquer ce choix d’Ali Bongo Ondimba sur la personne de Cyriaque Mvourandjami pour reconduite de son cabinet et politique. Et pour cause, ils n’auraient pas accès au patron. Une véritable rebuffade. Quand on sait que le Directeur de cabinet politique est la véritable cheville ouvrière et de transmission des grands dossiers entre le Distingué Camarade Président et les instances du parti.
Toute chose qui ferait de Cyriaque Mvourandjami, l’homme véritablement à abattre. Jusqu’à quand ? Puisque les extrapolations en cours feraient état d’opération de lobbying quasi permanent visant à débusquer Cyriaque Mvourandjami de son piédestal ou poste actuel
Thierry Mocktar
