Les locaux de la commission nationale des droits de l’homme à Libreville ont accueilli le samedi 3 juillet 2021 la table ronde organisée par l’ONG Benedicta Cantal sous le thème : » Comment ameliorer les conditions de détention des prisonniers et leur réinsertion après incarcérations «
Cette table ronde initiée par Yasmine Marat-Abyla présidente de l’ONG Benedicta Cantal a vu la participation de Sandrine Michelle Kougou Nyama substitut du procureur de la République, Avalyna Kapi psychologue et SG de l’ONG Malachie, le père Anacle Gilbert Mfoumbi avocat, Stéphane Zue Nguema consultant de l’Unesco, Lionel Ella Engoga président de l’ONG SOS prisonniers, Véronique Ngondi présidente de l’association Tabitha, plusieurs acteurs et structures associatives œuvrant pour la promotion et la protection des droits de L’homme au Gabon.
Ce rendez-vous visait à trouver des axes d’amélioration des conditions de détention et proposer des pistes de solution pour favoriser la réinsertion des personnes détenues. Certaines propositions concrètes ont été faites par la société civile présente au cours de cette rencontre à savoir :
– la création d’un village de rédemption pour les anciens détenus qui permettra un accompagnement spirituel et une formation agricole des détenus;
– une meilleure coordination des ONG pour plus d’efficacité sur le terrain;
– Un renforcement des capacités des ONG’s par les partenaires internationaux et les pouvoirs Publics;
-La mise en place de partenariats Publics-Prives pour des programmes de formation des détenus pendant et après l’incarcération pour faciliter la réinsertion;
– la création d’un observatoire des détenus.
La création d’un poste de défenseur des Droits de l’Homme, une autorité indépendante qui aura pour mission de suivre ces questions, d’alerter les plus haute autorités, de faire des recommandations et bien d’autres.
Sandrine Michelle Kougou Nyama Substitut du Procureur.
« La liberté est le principe, la privation de liberté est l’exception. » Les prisonniers vivent dans les mauvaises conditions.
Lionel Ella Engoga, Président de l’ONG SOS Prisonniers a déclaré quant à lui : « Il y’a 2 toilettes pour 700 prisonniers dans l’annexe appelé la Chine ».
Selon Maitre Gilbert MFOUMBI, avocat : « Nous sommes tous des potentiels prisonniers. »
Pour manifester son regret un prisonnier a indiqué : « C’est en prison que j’ai appris que tu pouvais être incarcéré à cause d’une insulte ou d’une gifle »
DRB
Par le Développement des droits de la défense et les garanties du procès dans tout les tribunaux nationale. .
par la Développement les droits au défense et les garanties du procès