Le mardi 18 août dernier, la Haute Autorité de la Communication (HAC) décidait de la suspension pour un délai d’un mois, de toutes activités, KONGOSSANEWS, notre confrère. Après avoir « purgé » sa peine, le journal dont la spécialité est l’analyse et l’investigation, reviens dans les rangs.
L’annonce avait été faite sur Gabon première, le service public. La HAC estimait que pour avoir titré son article « Promesses à la nation : Ali Bongo de plus en plus fou », notre confrère outrageait le chef de l’Etat, première institution du pays.
Pourtant, loin de cette interprétation, KONGOSSANEWS mettait en doute la nouvelle promesse du chef de l’Etat, au soir du 17 août, laquelle faisait état de la création de 30.000 emplois d’ici 2023.
Dans son analyse, notre confrère estimait cette nouvelle promesse totalement irréaliste.
Pour lui, en 2012, Ali Bongo Ondimba avait déjà promis la création de 10.000 emplois dans la zone économique spéciale à régime privilégiée de NKOK. Huit ans plus tard, le projet n’avait pourvu que 3600 selon les données officielles.
Une promesse que le journal estimait démente, au regard des précédentes.
« Pour tout dire, le chef de l’Etat avait déjà fait la promesse, depuis 2012, de la création de 10 000 emplois pour la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok.
Jusqu’ici, motus et boule de gomme sur ce challenge que se lançait le numéro Un gabonais lui-même.
Aujourd’hui encore, le chef de l’Etat récidive, avec l’idée de la création de 30.000 emplois sur 3 ans, dans la filière bois, soit 10.000 emplois par an.
Pour atteindre cet objectif, Ali Bongo compte sur « l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation de notre bois localement ».
Une promesse qui a du mal à convaincre.
Selon les données officielles sur la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok, seulement 3600 emplois directs auraient été créés depuis 2012, même pas la moitié.
En 8 ans, l’objectif des 10.000 emplois n’a pas été atteint. Sur quoi Ali Bongo Ondimba compte-il pour atteindre ce nouveau défi, en 3 ans, qui plus est ? » S’interrogeait notre confrère.
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Après un mois d’inactivité, notre confrère, qui aura subi un coup dur en cette période particulière de crise sanitaire et crise économique, reviens enfin de sa retraite.
La rédaction