« Nous sommes là au débarcadère d’Isaac. Regardez comment l’Ogooué est jovial. C’est magnifique, on est en partance pour le lac Ezanga. Je vous arrive à Libreville dans deux jours. Gardez-moi au niveau de présence un poisson braisé au calme. Je salue toute la famille : Takini, Yannick et les bandits de la DGCC. Allez les gars, on se voit le week-end. Tchao ! Tchao ! Tchao ! »
Ce sont là les dernières paroles de Carle Assele au débarcadère d’Isaac à Lambaréné avant la fatalité dont il est victime. C’était jeudi dernier. En effet, ce compatriote serait passé de vie à trépas par noyade.
Les faits relatifs à sa mort sont légion. Il semblerait qu’une fois arrivé au lac, le défunt aurait initié une traversée avec deux de ses amis vers une autre bourgade en pirogue. Sauf que ladite pirogue aurait chaviré. Parmi les trois compagnons, seul Carle Assele n’est plus remonté à la surface des eaux.
Cependant, une question taraude les esprits des populations de la ville du grand blanc ; qu’est-ce qui s’est réellement passé ? Ne savait-il pas nager ? Pourquoi est-ce que c’est lui qui s’en est parti ?
Seule l’enquête diligente pourra apporter les réponses exactes à cette série des questions.
Newman