AGIR, association gabonaise d’incitation à la responsabilité, a séjourné le vendredi 02 juin 2023 dernier à Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué où elle a sensibilisé les populations sur la crise poste électorale.
L’évènement a eu lieu à la salle d’écoutes située dans le quartier Adouma, dans le 1ᵉʳ arrondissement, la délégation était essentiellement constituée de plusieurs membres, entre autres Rosalie Rosine Nze Ndong, présidente de ladite association et Stéphane Aboughe Bioyoghe, membre actif. Environ 200 personnes se sont déployées pour venir prendre part aux débats.
Au sortir de cet évènement, Rosalie Rosine Nze Ndong a dit être satisfaite par la qualité d’échanges entre l’auguste assemblée et son équipe. C’est vrai que les réactions des populations d’Adouma étaient très chaudes, mais le plus important a été fait. Puisque la mayonnaise a fini par prendre.
Pour la présidente, il n’était plus question que l’on revive les émeutes poste électorale 2016. Car cela retarde le développement de la contrée.
« Nous sommes venus non seulement vous exhorter à vous enrôler sur les listes électorales, mais également à vous dire de ne plus casser, détruire et brûler comme fût le cas en 2016. Toutes les fois que vous le faites, sachez que vous tirez le pays vers le bas », a déclaré la présidente visiblement satisfaite.
Avant de laisser entendre qu’il fallait absolument amener les jeunes à s’impliquer au processus électoral.
« Je retiens des échanges avec les jeunes qu’ils ont pris d’un bon pas la chose. Parce qu’il y avait du monde. En effet, beaucoup se sont déployés pour qu’ensemble, on essaye de discuter sur les différents points », a conclu la patronne d’AGIR.
Vivement que les populations d’Adouma, qui n’ont pas d’ailleurs été ciblées par hasard, prennent conscience afin d’éviter de tomber dans les mêmes déboires de la crise poste électorale 2016.
Newman