Si le paiement des émoluments des victimes des inondations dans la province du Moyen Ogooué en novembre dernier est effectif, l’on relève cependant que des manquements et injustice s’invitent dans cette affaire qui continue de faire couler encre et salive.
Plusieurs victimes des inondations en novembre dernier ne retrouvent pas leurs noms sur les listes définitives alors qu’elles ont été recensées au préalable auprès des membres du comité ad hoc commis à cet effet.
Pire, ceux n’étant pas impliqués, ont vu leurs noms apparaître comme par enchantement dans les listes définitives, apprend-on de sources concordantes.
« Les mécontentements sont dus au fait que les vraies victimes soient délaissées au détriment de ceux qui n’en font nullement l’objet des inondations, quand le politique rentre pour satisfaire l’électorat, c’est le résultat » souligne un journaliste local.
« Je ne me retrouve plus dans ce qui se fait présentement ici au trésor. Depuis le matin, je cherche mon nom en vain. En dépit, du fait que j’aie été victime au 5e degré. Car chez moi, les eaux étaient montées à plus de 2 mètres. Ça au su et vu des voisins et des membres du fameux comité ad hoc », a déclaré l’une des victimes visiblement remontée.
Au regard du constat fait sur le terrain, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que les listes définitives des victimes ont subi comme beaucoup le craignait des tripatouillages au sommet de la pyramide. Créant de ce fait une injustice.
« Il y a une forme d’injustice dans cette affaire. Prenons le cas de celui qui a vu sa maison être noyée à 1 ou 2 mètres d’eaux, ne peut en aucun cas percevoir la somme que celui qui a eu simplement l’eau sur sa terrasse. Sans dire que les sinistrés sont catégorisés, notamment le 1er, 2e, 3ᵉ, 4e et 5e degrés », explique un maire de la commune de Lambaréné sous anonymat.
Dans ce cafouillage, plusieurs victimes pointent du doigt certains acteurs politiques du parti au pouvoir dans cette partie du pays.
Selon elles, les PDGistes ont mis l’accent sur leurs électeurs. Si bon nombre se réjouissent et saluent l’initiative du Gouvernement, d’autres par contre sortent de là avec un goût d’inachevé.
Newman