Le Copil Citoyen, mouvement de la société civile, exprime son désaccord face à certaines dispositions de la Charte de la Transition récemment publiée. Ce document crée des tensions en favorisant les partis politiques au détriment de la société civile. Geoffroy Foumboula Libeka, porte-parole du Copil Citoyen, dénonce cette situation.
L’objectif du Copil Citoyen est de combattre les dispositions de la Charte de la Transition afin de permettre à la société civile de jouer un rôle prépondérant au sein des organes représentatifs. Une des principales préoccupations concerne l’article 46 de la Charte, qui prévoit la composition de l’Assemblée nationale de Transition.
Selon cette disposition, « seuls les membres des organisations politiques seront représentés », excluant ainsi la société civile.
Dans un système politique semi-présidentiel tel que celui du Gabon, le parlement joue un rôle essentiel dans la conduite des affaires nationales. C’est pourquoi la société civile remet en cause le fait de confier aux acteurs politiques la responsabilité de réfléchir à la prochaine constitution et au prochain code électoral, considérant que ceux-ci sont en partie responsables des problèmes actuels du pays.
Geoffroy Foumboula souligne que « les forces vives de la nation ont été injustement exclues des discussions sur l’avenir du Gabon ».
Par conséquent, le Copil Citoyen se mobilise pour rectifier cette anomalie. La société civile se prépare activement à faire entendre sa voix dans le processus de transition et à réclamer une représentation plus équilibrée au sein de l’Assemblée nationale.
Il est crucial de souligner que la participation et la représentation de la société civile sont des éléments essentiels pour assurer une transition politique équilibrée et démocratique. Leur voix doit être écoutée et prise en compte pour garantir un avenir durable pour le Gabon.
Le fils du bled