L’interpellation de Bob Wilfried Saba Okouyi a manifestement débouché sur une série de révélations d’agents de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), agacés de voir perdurer au sein de leur structure, une mafia et des détournements sans précédents.
S’ils sont tous unanimes de dire que le DGAF a été victime d’un coup monté de ses ennemis en interne, ils font observer cependant que de véritables cas de corruption et de compromissions existent dans la boîte.
De source digne de foi, des licenciements pour cause de mauvaises pratiques de certains agents sur le terrain, dans le système de gestion clientèle, et celles relatives au vol des compteurs dans les différents magasins, de même que sur le terrain, ajoutés aux cas flagrants d’usurpation de titres, n’ont pas manqué de foisonner ces 4 derniers mois.
Si les sanctions en ces domaines sont très justement bien perçus, il se trouve que d’autres cas, tout aussi graves que les précédents, auraient été ignorés par l’actuel Directeur général intérimaire.
Preuve en est d’un certain plombier (dont nous tairons le nom par principe de respect de la présomption d’innocence), qui aurait dérobé des compteurs d’électricité, abusé des clients, mais n’aurait jamais été inquiété, ce malgré une série de réclamations à la Direction commerciale et juridique.
« Ce dernier n’a pas été licencié comme les autres parce qu’il est dans des combines (avec la hiérarchie) », croit savoir un agent en service à la SEEG.
Ainsi, pour échapper à la sanction, ce dernier aurait donc été couvert. Selon toute concordance, des cas similaires seraient légion. Quel sens donner aujourd’hui à la tristement célèbre entreprise étatique, jadis considérée comme un véritable symbole de fierté nationale? Dans tous les cas, un audit crédible pourrait emmener à la lumière des faits manifestes de mal gouvernance auxquels cette entité est sujette.
Le fils du bled