Si après l’observation d’une irrégularité juridique sur son préavis de grève adressé le 24 février au Secrétariat exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), le Syndicat national des Écogardes du Gabon (SYNEG) a récidivé en menaçant à nouveau de rentrer en grève, Sieur Sosthène Engonga, Secrétaire général du syndicat n’a pas manqué, lors d’une interview accordée au média en ligne Gabonclic.info hier, jeudi 2 mars, de remettre implicitement en cause les choix par le président de la République Ali Bongo Ondimba, des gestionnaires de l’ANPN.
Entre acharnement et crispation, le Syndicat national des Ecogardes du Gabon qui s’est récemment fendu d’un nouveau préavis de grève use de tous les moyens pour torpiller la gouvernance actuelle de l’ANPN.
Pire, dans son dessein de gagner une bataille autre que celle des droits sociaux des Écogardes, sous le magnétisme des mains invisibles qui veulent à tout prix débouter l’actuel Secrétaire Exécutif, les Ecogardes, sous l’impulsion de leur Secrétaire général, Sieur Sosthène Engonga continuent leur macabre projet.
Quitte à tout critiquer : les gestionnaires de ces dix dernières années et le choix par le président de la République Ali Bongo Ondimba de ces mêmes gestionnaires.
Puisque les dix ans dont font état le syndicaliste correspondent en effet à la période de magistère de l’actuel président de la République. Cette posture est tellement évidente qu’elle se lit dans l’enchaînement des sorties à charge de la part du Secrétariat général du SYNEG que dirige Sieur Sosthène Engonga.
Ici, il n’est plus question d’un projet de lutte mais d’une campagne de dénigrement en direction des Sieurs Professeur Lee White, ministre des Eaux et Forêts et du Secrétaire exécutif de l’ANPN, Christian Tchemambela. Pour référence, qui sont depuis dix ans les garants de la gestion de l’agence, période durant laquelle selon Sosthène Engonga l’ANPN n’a pas connu de succès ?
Dans l’indélébilité d’un combat pour le moins truqué d’avance, ce sont les Ecogardes, fervents défenseurs de la nature gabonaise et dont le profil et la fonction est mal utilisé qui doivent se plaindre.
Et pour cause, le dessein de leur représentant n’est pas digne de la défense de leurs droits. En effet, entre jugements et irrévérences, leurs leaders s’accommodent depuis quelque temps dans des postures pour le moins soupçonnées, laissant de côté la pertinence de leur combat pour servir des intérêts cachés.
Tout cela, dans l’optique de se faire une place aux soleils une fois l’équipe actuelle dégommée. Or, seul le président de la République Ali Bongo Ondimba est garant de ces choix.
A reprendre les mots de Sieur Sosthène Engonga, c’est à croire qu’avant 2012, puisque c’est l’année qui correspond à son plaidoyer à charge, l’ANPN n’était pas en proie à des difficultés.
Quant à l’irrégularité des missions, que l’homme visiblement mal informé des procédures de partenariat sache que depuis quelques années, nombreux sont les contrats avec des partenaires extérieurs qui sont arrivés à maturité. Or, l’ANPN dépend pleinement de ses contrats pour vivre et pour mieux affiner ses missions de terrain.
Si le combat pour l’effectivité d’une assurance maladie est noble, car les Ecogardes faisant un travail risqué, que leurs représentants ne se complaisent pas à servir les intérêts d’une quelconque personnalité. Car comme on dit, qui tue par l’épée périra cette même épée.
Le fils du bled