S’achemine-t-on vers une illégitimité des députés qui seront, très certainement, élus lors des prochaines élections législatives partielles convoquées par le gouvernement ?
En effet, de nombreux acteurs politiques auraient déjà saisi la haute juridiction gabonaise au fin de constater et faire observer la caducité et l’illégitimité du bureau en charge de l’organisation de ces scrutins dans trois circonscriptions électorales du pays.
Alors que le mandat de deux ans renouvelable une fois une fois du CGE a expiré.
Pour le respect de l’État de droit, à une année électorale, les acteurs politiques, dont les plateformes « REAGIR » et « GABON D’ABORD », ont précisé dans leur saisine de la Cour Constitutionnelle que le gouvernement se devrait de procéder en premier plan au renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections (CGE), avant bien sûr, la convocation des législatives partielles pour être conforme à la loi.
Le même bureau qui avait bénéficié d’une prolongation (Décision n°0025/CC du 15 juin 2020) n’autorisait que le report du déclenchement du processus du renouvellement du bureau du CGE à une date qui sera fixée après la levée des mesures barrières arrêtées par le gouvernement pour faire face à la pandémie Coronavirus. Toutes ces mesures restrictives ont d’ailleurs été levées depuis le 11 mars 2022.
A-t-on alors s’acheminer vers un nouvel imbroglio ?
Thierry Mocktar