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vendredi, 10 mai 2024

Covid-19 : l’église au Gabon, serait-elle victime de la félonie gouvernementale ?

Longtemps considérée dans notre pays comme étant une société fondée sur la doctrine de la foi du christianisme et de bâtir des communautés religieuses aux valeurs morale et spirituelle exemplaires, rien ne justifie aujourd’hui la mesure gouvernementale du moment sur le nombre des fidèles devant prendre part au culte le Vendredi 25 octobre 2020, selon les responsables religieux, d’une part, et le 31 octobre (?) prochain pour le gouvernement, d’autres part. 

Alors qu’il se trouve que d’autres lieux et espaces publics à fort risque de contamination et de propagation du virus comme le marché de Mont Bouët, sont autorisés à accueillir du monde non sans entorse aux protocoles sécuritaires.     

Est-ce une volonté pour le gouvernement de faire dans la discrimination ou une forme de persécution des Eglises ? Où est-ce une manière de vouloir privilégier des croyances venues d’ailleurs ?                          

Des voix autorisées n’hésitent plus à prendre  cause et fait pour la réouverture des lieux de cultes et prières dans le respect strict des mesures barrières et gestes d’hygiène.  C’est le cas notamment du député du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem, Estelle Ondo qui s’est exprimé dernièrement sur la question tout en condamnant ces restrictions.                         

« Le gouvernement peut-il nous faire croire  qu’il y aurait une catégorie spécifique de personnes qui fréquentent les lieux de cultes, à qui on dénie la présomption de soumission au respect des gestes barrières et une autre catégorie qui fréquenterait les autres lieux ouverts actuellement qui serait plus responsables ? ».       

Et au parlementaire de la ville de d’Oyem de poursuivre : « Il est plus que temps de mettre un terme à cette situation qui s’apparente à de la persécution et de la discrimination manifeste couplées de violation flagrante des libertés publiques. Parce que non seulement le rôle de l’Église dans notre société est primordial mais aussi nous refusons farouchement que le Gabon soit laissé à la solde de la franc-maçonnerie et de la rose-croix.

Ces modèles de croyances érigés en référence qui, depuis les indépendances sont proposés aux africains mais dont ils ne tirent aucun avantage », a-t-elle précisé à la rédaction de mediapostegabon.  

Par Thierry Mocktar             

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