Le Centre des libéraux réformateurs « CLR » – l’une des plus emblématiques formations politiques qui soutient l’action du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, au sein de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) – depuis la tenue des dernières élections conjointes (législatives et locales) ; traverse durement, une profonde crise politique interne, qui n’est pas des moindres.
Car si rien n’est fait pour l’endiguer, risque d’assombrir le dynamisme qui a toujours caractérisé la formation au « cœur rose ». Et malgré la confiance que semble affiché les militants de la première heure. Qui gardent toujours l’espoir d’un lendemain meilleur grâce aux capacités de mobilisation et de rassemblement du Président-Fondateur, Jean-Boniface Asselé pour ramener la cohésion et la sérénité au sein du parti et dans les rangs.
Surtout que le départ de plusieurs cadres à fortement impacté l’influence et la présence du CLR sur le terrain.
La convocation pour le 20 novembre prochain, par Jean-Boniface Asselé d’un Conseil politique est perçue par les militants comme une solution miracle pour sauver le parti. Mais surtout pour les partisans à l’idéologie « célériste » de réfléchir ensemble sur une nouvelle orientation politique à impulser pour la survie du CLR qui fait face à une autoflagellation entre l’ancienne garde et la nouvelle génération au niveau de l’exécutif. Alors que le parti, par le dynamisme impulsé par son Président-fondateur, le Général à la retraite, Jean-Boniface Asselé, était devenu seconde force politique incontournable, du paysage politique national, derrière le Parti démocratique gabonais.
Après avoir frôlé la zone de « turbulence » comme d’autres partis ayant contractés le syndrome de la popularité, le CLR assiste aujourd’hui impuissant à sa déchéance par les autres formations, nouvellement, intégrées dans le corpus de la MRSE, et à la répartition du « butin » électoral acquis lors des dernières consultations politiques. Jean-Boniface Asselé et les siens étaient-ils suffisamment préparés pour affronter les départs de plusieurs de leurs anciens cadres et compagnons, et non des moindres ? Dans tous les cas, l’heure est à la réflexion en espérant que le CLR ne mourra pas de sa belle mort. Car, pour être maître du destin, il s’agit de trouver des solutions pour sortir le navire de la houle. Car, plus que jamais, le Centre des libéraux réformateurs continu sa dégringolade.
Une situation ambigüe qui ne laisse pas présager des gages rassurant pour l’avenir. Au moment où certains militants engagés font preuve de détermination et d’ambitions pour ramener le CLR vers de nouveaux horizons et conquérants. Tous les yeux sont désormais rivés vers le Général Jean-Boniface Asselé pour que sa formation politique ne sombre pas dans les méandres du désespoir.
Thierry Mocktar